Divan : Un meuble.
Le mot condense, pour certains, des éléments qui titillent l'imaginaire,
Le mot condense, pour certains, des éléments qui titillent l'imaginaire,
à partir d'une situation pourtant très matériellement circonscrite à deux êtres :
en position non symétrique, l'un allongé sur un divan, l'autre assis dans un fauteuil.
Entre eux : la parole.
en position non symétrique, l'un allongé sur un divan, l'autre assis dans un fauteuil.
Entre eux : la parole.
Depuis la séance inaugurale, primordiale, qui eut lieu entre l'homme qui inventa la méthode
et la belle qui la lui souffla, bien plus d'un siècle s'est écoulé.
et la belle qui la lui souffla, bien plus d'un siècle s'est écoulé.
L'Autre : rien de concret.
Quand on s'adresse à une personne, un autre être humain, un de nos semblables, autre que soi,
il y a ce qu'on lui dit, dont on se débrouille pour que ce soit uniquement pensé et conscient,
et il y a tout ce qu'on ne lui dit pas, mais qui existe quand même, "quelque part",
dans une sorte de "lieu", un lieu à consistance de mémoire, de somme.
La plupart du temps on ne s'en rend pas compte.
Et puis quelquefois quelque chose s'entr'ouvre, et de cet Ailleurs on a un écho, un ricochet :
le discours trébuche, on associe des choses, des mots, ou bien la pensée s'arrête,
parce que quelque chose d'Autre interfère.
Mère phallique : il ne s'agit pas de la personne qu'est la mère en tant qu'être qui serait "phallique"
avec tout ce que vulgairement on sous-entend, d'une femme qui serait virile, autoritaire etc..
Jacques Lacan nous explique très bien cela dans son séminaire sur LA RELATION D'OBJET ,
quand il décortique les tenants et aboutissants de l'analyse, par Freud, du petit Hans.
L'expression "mère phallique" dit ce que doit être une mère,
pendant une certaine étape du développement psychique de l'enfant : il y a un moment où tout enfant
entrevoit que celle qui assure sa protection d'une si complète et si satisfaisante façon n'a pas tant
de puissance qu'il croyait, qu'elle est aussi une femme désirant autre chose que lui-même, et que,
désirante, elle est manquante, en dépendance de quelque chose, donc pas si forte qu'il ne craigne rien.
Sa certitude de protection totale vacille, et pendant un certain temps il va faire cohabiter en lui
deux états, deux "savoirs" : l'un d'admettre que dans la réalité sa mère n'est pas toute-puissante,
l'autre est de continuer à imaginer, fantasmer sa mère
suffisamment puissante pour qu'il soit à l'abri, comme il l'était jusque-là, de tout déplaisir.
(les personnes qui croient qu'un enfant dessinant une "grande" mère par rapport à un "petit" père
veut dire qu'il verrait sa mère plus forte que son père devraient faire attention à ces interprétations
à la kalachnikov, parce que c'est peut-être exactement le contraire : l'enfant, qui sait que sa mère
n'a aucun pouvoir peut la dessiner "grande" parce que c'est, momentanément, ce qu'il désire)
Mère phallique : il ne s'agit pas de la personne qu'est la mère en tant qu'être qui serait "phallique"
avec tout ce que vulgairement on sous-entend, d'une femme qui serait virile, autoritaire etc..
Jacques Lacan nous explique très bien cela dans son séminaire sur LA RELATION D'OBJET ,
quand il décortique les tenants et aboutissants de l'analyse, par Freud, du petit Hans.
L'expression "mère phallique" dit ce que doit être une mère,
pendant une certaine étape du développement psychique de l'enfant : il y a un moment où tout enfant
entrevoit que celle qui assure sa protection d'une si complète et si satisfaisante façon n'a pas tant
de puissance qu'il croyait, qu'elle est aussi une femme désirant autre chose que lui-même, et que,
désirante, elle est manquante, en dépendance de quelque chose, donc pas si forte qu'il ne craigne rien.
Sa certitude de protection totale vacille, et pendant un certain temps il va faire cohabiter en lui
deux états, deux "savoirs" : l'un d'admettre que dans la réalité sa mère n'est pas toute-puissante,
l'autre est de continuer à imaginer, fantasmer sa mère
suffisamment puissante pour qu'il soit à l'abri, comme il l'était jusque-là, de tout déplaisir.
(les personnes qui croient qu'un enfant dessinant une "grande" mère par rapport à un "petit" père
veut dire qu'il verrait sa mère plus forte que son père devraient faire attention à ces interprétations
à la kalachnikov, parce que c'est peut-être exactement le contraire : l'enfant, qui sait que sa mère
n'a aucun pouvoir peut la dessiner "grande" parce que c'est, momentanément, ce qu'il désire)
Dialectique
C'est l'art de raisonner avec méthode, dans la discussion ou l'analyse.
C'est quelquefois connoté négativement, quand celui qui parle devient confus,
ou quand celui qui écoute ne comprend rien d'ailleurs.
C'est l'art de raisonner avec méthode, dans la discussion ou l'analyse.
C'est quelquefois connoté négativement, quand celui qui parle devient confus,
ou quand celui qui écoute ne comprend rien d'ailleurs.
Déchoir :
aujourd'hui le mot "déchéance" est employé dans sa connotation négative de
décrépitude, abaissement, et le verbe Déchoir peut y faire penser.En fait ici cela a le sens
de tomber dans un état inférieur à celui où on était.Mais si on était dans un état très haut
(état de grâce en religion), c'est plutôt du coté d'un retour à la normale, à la réalité.
aujourd'hui le mot "déchéance" est employé dans sa connotation négative de
décrépitude, abaissement, et le verbe Déchoir peut y faire penser.En fait ici cela a le sens
de tomber dans un état inférieur à celui où on était.Mais si on était dans un état très haut
(état de grâce en religion), c'est plutôt du coté d'un retour à la normale, à la réalité.
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