jeudi 10 octobre 2013

8. L'instrumentalisation du langage qui nous éloigne de notre histoire.

Moïse sur le mont Nebo

Dans une lecture que je fais en ce moment,
qui est L'expérience d'une psychanalyse de Ignacio Garate Martinez,
j'ai relevé ce matin un passage, ou plutôt une remarque, dans un phrase, un simple rappel en fait,
mais qui m'a renvoyée à ma réflexion du moment sur la mise en oeuvre du traitement des mots
par les pouvoirs totalitaires qui veulent se débarrasser d'un opposant "pas dans la ligne" :
ils commencent par le supprimer .. dans leurs discours.
Sauf que l'histoire ne peut s'arrêter là, parce que :
1/ la chose qui a un jour été nommée vit pour toujours,
2/ le pouvoir qui pense s'en débarrasser en l'éradiquant des discours qu'il contrôle,
des discours qu'il fait tomber sur le peuple pour "restreindre les limites de sa pensée" (Orwell)
et en l'occurrence par "réduction programmée de la sphère langagière" (Dubuis-Santini)
va finir par vouloir se débarrasser de la parole qui porte ces mots,
 puis de ceux mêmes qui portent cette parole.
Ainsi en va-t-il du fascisme : les mots d'abord, les hommes et les femmes ensuite.
Cette idée est très bien évoquée dans l'article sur la suppression du mot "vin" :
".. interdire son évocation, harceler les vignerons via l'administration, 
traiter le vin comme du poison, ceux qui le font comme des dealers, 
et ceux qui en parlent comme des dissidents".
Ou dans le discours sur le plan autisme qui éradique les mots "psychanalyse" et "psychothérapie"
pour énoncer très tranquillement que les opposants perdront statut social et subsistance :
"(il y a des) .. méthodes recommandées .. et n'auront les moyens pour agir 
que (ceux) qui travailleront dans le sens où nous leur demandons de travailler."
(chaque fois que je lis cela, madame Carlotti, je me pince)

La volonté de mise à l'écart de la psychanalyse,
comme celle de l'histoire, de la philosophie, des langues anciennes,
revient à supprimer ce qui, de fait, touche à la mémoire, à l'histoire et à l'origine de l'homme.

Avec "L'expérience d'une psychanalyse" Ignacio Garate Martinez,
nous instruit sur le trajet de la nomination, de la transmission d'un nom, des valeurs
 et de la culture qui jalonnent l'histoire de chacun et l'inscrivent dans une lignée.
A contrario nous vivons aujourd'hui sous l'égide d'une "modernité" qui tente de supprimer
 la fonction paternelle, la différence des sexes, et les mots qui les évoquent,
sous l'égide d'une culture de la consommation qui prône de faire usage de tout possible.
(ce pourquoi le DSM supprime névroses/psychoses/perversions, structures du MANQUE,
au profit des TIC TAG TOC d'une horloge sans pendule, de symptômes du DEFICIT,
 sériés et endormis à coups d'antidépresseurs par généralistes interposés).

La phrase qui m'a amenée à associer sur l'instrumentalisation des mots est celle-ci :
"L'expérience du texte et le travail sur la lettre sont soumis à la raideur du narcissisme
( dont il ne faut pas oublier qu'il nous tient ensemble )
qui parfois mousse, et quitte le domaine de l'acte, et fugue,
pour éteindre la brûlure d'un autre texte en souffrance.
Il y a là le rappel que le travail du psychanalyste, sur la lettre, est comme toute action humaine
soumis à un déterminisme inconscient, cet "autre texte en souffrance", qui le colore et l'infléchit.
Et il y a la référence au narcissisme assortie du rappel de sa positivité,
qui est que : c'est un processus nécessaire dans la construction du psychisme.

Or le sort que subit ce mot, après un détour outre-atlantique, le ravale à une négativité.
Pour faire "nouveau", pour "vendre" des études à tire-larigot, Freud est ringardisé,
(ce n'est pas le pire) et il est diabolisé (ce qui, quand on est un anglo-saxon à l'esprit mal placé,
consiste à l'associer, sans nuance aucune, avec ce qui a trait à la sexualité génitale).
C'est ainsi que le narcissisme, processus indispensable à la construction psychique,
a laissé place à une étiquette : le "narcissique", et, pour bien évacuer le sens de l"ancien" mot,
le mot "pervers" est systématiquement accolé :
Adieu le narcissisme freudien, ses bons et loyaux services,
bonjour les pervers narcissiques dont strictement personne ne réussit à donner une définition,
que strictement personne ne réussit à cerner, et pour cause :
son élaboration repose sur un postulat tordu, aussi biaisé que celui des "gender theory".

Voilà pour mes associations concernant l'instrumentalisation fasciste de la langue.

Comme d'habitude, à partir des premiers mots j'ai tiré des fils et me suis laissée entraîner.
Ces premières réflexions jetées ici nécessitent une relecture, une synthèse et un bouclage,
qui viendront quand ils viendront.

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samedi 5 octobre 2013

7. Si vous tenez à votre réputation de diplômé en bien-pensence, les clics, ici, vous ferons perdre votre diplôme.


A M A Z O N . fr    
Attention, sujet tabou, livre bientôt interdit.

A M A Z O N . fr   
Attention, sujet tabou, livre interdit sauf sous le manteau.

A M A Z O N . fr   
Attention, sujet tabou, mot interdit.

?
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Ces livres-là, vous pouvez toujours courir pour les trouver dans les magasins d'état
peu achalandés ou carrément en pénurie, et dans la ligne du parti, et subventionnés.
Enfin quand je dis courir ...
personnellement, depuis que je ne peux presque plus marcher,
n'ayant pas de voiture et n'aimant pas emmerder mon monde,
je ne vais plus dans les magasins, d'état ou autre.
Mais grâce à Amazon je peux faire les rayons, avoir accès à quasiment tout ce qui s'écrit,
et notamment en livre de poche parce que, en plus, j'ai peu de moyens.
Quant aux conseils, non seulement j'en bénéficie à la pelle, mais je peux moi-même en donner.
Et d'autres choses encore, par exemple sur la liseuse, ou sur l'aide indirecte pour mon travail,
ou sur l'absolue ignaritude de politiques qui se font tout offrir gracieusement, dont les livres,
qu'ils ne lisent pas d'ailleurs, à peine s'ils en écoutent le pitch, et juste pour savoir si l'auteur
est à foutre au goulag ou s'il faut juste attendre qu'il dérape, ce qui ne manquera pas d'arriver.
Amazon, pour moi, ce n'est même pas une question de choix, mais de survie intellectuelle.
Je suis fatiguée d'être attaquée pour ce que je suis,
à travers les actes d'un pouvoir qui ne possède que deux ou trois idées
piquées aux russes des temps soviétiques et aux américains les plus cons.

Salut Nicolas,
je suis descendue du train et ne suis pas prête d'y remonter.
Je vais me tenir sur le quai, avec ma pancarte du Parti des Abstentionnistes Actifs.

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mardi 1 octobre 2013

6. Sur le front de Mickaïl Gorbatchev il n'y a pas de tâche de VIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . et la PSYCHANALYSE n'existe pas.


Vin   psychanalyse   vin   psychanalyse   vin   psychanalyse   vin   psychanalyse 
vin   psychanalyse   vin   psychanalyse   vin   psychanalyse   vin    psychanalyse 
vin   psychanalyse    vin    psychanalyse    vin    psychanalyse    vin    psychanalyse
 vin    psychanalyse   vin   psychanalyse    vin    psychanalyse     vin 
psychanalyse  vin   psychanalyse   vin   psychanalyse   vin   psychanalyse   vin  
 psychanalyse      vin      psychanalyse  


Je n'évoque pas Mickaïl Gorbatchev par hasard, bien sûr, 
mais parce que concernant le traitement des images, et surtout le traitement des mots,
l'empire stalinien, avec sa police de la pensée,  s'est particulièrement distingué :
ainsi fait partie de la discrimination, l'exclusion, l'élimination programmée des gêneurs,
la mise hors la loi des mots qui les évoquent.
En ce moment, dans les discours officiels 
le mot vin et la sorcière psychanalyse sont effacés.

Ce qu'en dit l'historienne Laure Murat dans sa lecture du texte du 3ème plan autisme :
"alors que les mots "comportementalisme",  "cognitivisme", sont nombre de fois répétés, 
(la palme au mot "HAS" -Hautautorité Hautautorité- écrit 108 fois !)
les mots " psychanalyse " et " psychothérapie " ne sont pas une seule fois utilisés
Pour les rédacteurs ce qui n'est pas nommé ... n'existerait pas

D'autre part le 4ème week-end de septembre est désormais Fête de la Gastronomie,
occasion de mettre en lumière produits, métiers, savoir-faire de la gastronomie.
Une grande "fête populaire" qui vous propose de multiplier partout en France, 
autour des valeurs du partage et du vivre ensemble,  
les découvertes et les rencontres autour de notre patrimoine culinaire : banquets,
repas, dégustations, découvertes de produits, présentation des métiers, visites…

Ce qu'en dit Nicolas de Rouyn sur le blog "bon-vivants" :

La gastronomie arrangée par la pauvre ministre Pinel et ses acolytes 
est une cuisine immangeable, une vieille sauce à base d’hypocrisie et d’idéologie. 
Encore une fois la «Fête» de la gastronomie s’est avancée sans que jamais
les trois petites lettres qui composent le mot vin n’aient été imprimées.
Surfant sur les bons sentiments, le politiquement correct, elle se tortille,
pour surtout ne pas écrire le mot « vin ».
... Voilà les projets cinglés qui commencent à s’empiler dangereusement : 
interdire le vin sur internet, 
mettre un message sanitaire sur les étiquettes de bouteilles comme pour les cigarettes, 
surtaxer le vin, harceler le vigneron via l’administration .. 
bref traiter le vin comme du poison
ceux qui le font et ceux qui le vendent comme des dealers
et ceux qui en parlent comme des dissidents nord-coréens. (…)
Qui a intérêt à ça ? 
Les marchands de bière et de vodka ? 
Les producteurs d’anxiolytiques 
qui ont fait des Français les champions du monde de la consommation de psychotropes ? 
Mais les pots de vin, qui les ramasse ?..

La loi de Santé publique est sur les rails...

un très bel article de Philippe Solers  Le vin rend noble.








vendredi 13 septembre 2013

Enfants, école, et souffrance, parfois. Avec A. Cordié, F. Dolto, S. Baruk.




En faisant une recherche via Google "Images" je suis tombée sur cette couverture
du livre d'Annie Cordié : LES CANCRES N'EXISTENT PAS.
Je me souviens avoir trouvé cet essai plus qu'intéressant, bien en accord avec mes idées.
Annie Cordié devait y faire preuve de ce que j'aime trouver chez Françoise Dolto,
concernant les enfants dans les difficultés d'apprentissage.

Je ne sais pas où j'ai mis ce livre.
Alors en attendant, et en ces temps de rentrée des classes j'en fais quand même la publicité.
Il pourrait être le point de départ d'une rubrique sur les difficultés d'apprentissage ?
dire des choses là-dessus, sous l'éclairage de la psychanalyse, et avec l'aide
d'Annie Cordié et de Françoise Dolto. Et Stella Baruk, aussi, tiens.

Par quoi commencer ? Par là où les choses font mal :
par la détresse des enfants qui ont mal l'école, la détresse des parents qui ont mal à leur enfant.
Trois rencontres me viennent à l'esprit,
rencontres avec un garçon de 14 ans, une fille de 12 ans, un garçon de 7 ans.
Et des mots, aussi, lourds de représentations, et aussi d'absence de représentations :
"notes", "niveau", "programme", par exemple.

Vendredi 4 octobre.
Depuis que j'ai écrit cet article de blog, diverses associations me sont venue à l'esprit,
et notamment suite à une pensée concernant ma première rencontre avec Françoise Dolto.
Ce n'était pas avec elle en personne, mais avec sa voix, et plus précisément avec son dire.
Le souvenir, qui consiste en une courte séquence (dans une voiture, Dolto parle à la radio,
je fais une remarque. Fin), fait partie de ceux que j'évoque facilement et se résume à :
"la première fois que j'ai entendu Dolto je me suis dit mais qu'est-ce qu'elle raconte 
cette bonne femme ? Fermez le ban. Cela a toujours à voir avec ce fait qu'on "accroche"
pas toujours au dire ou à l'écrit d'un auteur qu'on aborde pour la première fois.
Il se trouve qu'aujourd'hui, le fait de "voir" la séquence comme habituellement, très nette,
circonscrite à quelques mots mais qui prenaient toute la place,
cette séquence laisse place à une interrogation sur d'autres points jamais questionnés
de la configuration des lieux et des personnages présents.
Et si subitement je questionne la séquence, c'est parce que deux idées viennent s'immiscer, là,
viennent "au jour" en même temps (c'est cela qu'on appelle "associer"), qui concernent :
un rêve raconté en séance, pas n'importe lequel, et le destin de ma mère.

De puissants projecteurs ont toujours éclairé ce souvenir.
C'était le souvenir de "ma première rencontre avec Françoise Dolto" toujours raconté
sous l'angle "voilà ce que j'ai pe pensé d'elle la première fois que je l'ai entendue".
Un des projecteurs s'est éteint, et la scène a un tout autre aspect.
Ce qui la fait consister, c'est son décor :
nous sommes en voiture, je ne sais pas qui conduit.

                                                                   (à suivre, quand j'aurai mis un peu d'ordre)


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mardi 3 septembre 2013

Portrait de groupe avec .......





Premier jalon : gros plan.
Cette photo qui est au premier abord, pour nous, terriblement "vieillotte"
réunit pourtant des êtres habités par une pensée formidablement révolutionnaire,
à la fécondité inépuisable, car elle vivra tant que vivrons les hommes.
Au septième paragraphe, qui commence par "Le troisième eut lieu à Weimar"
Freud évoque l'événement immortalisé par cette photo de groupe.

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1 er octobre 2013 :

A la faveur d'une autre recherche, qui concerne la logique totalitaire du discours politique actuel,
je suis arrivée, de clic en clic, sur ce site ** où je lis cet article sur des femmes qui comptent.

Une vraie trouvaille !
d'abord concernant  le vin  j'y puise de quoi étayer ma réflexion sur le discours politique totalitaire,
mais aussi, il y a dans cet article sur des femmes qui comptent,
quelque chose en rapport avec le portrait de groupe avec femmes  ci-dessus.







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samedi 3 août 2013

4. .. Fiamma Luzzati .. son avventura, et les rêves des femmes.




Une femme pour une chose, pas la même femme pour une autre chose.
Il y a quelques dizaines d'années, pas si longtemps, donc, il y avait mamans ou putains, point.
Vierge ou Pécheresse c'est exactement du même tonneau, je dirais même dans le droit fil,
de même qu'aujourd'hui emburquée ou pute pour certains.
Cela permet à certains acheteurs de trier entre la bonne marchandise et les fruits pourris.
L'étiquette est dans l'esprit des étiqueteurs, qui trouvent cela commode à tous points de vue.

Pourtant mon être-femme à moi, par exemple, intègre que j'ai une tête, et un ventre, et que,
même s'il y a entre les deux des interférences, même si je ne fais pas les mêmes choses avec,
je tiens à l'expression des deux, je tiens à en user à ma façon, compte-tenu de l'autre et de la loi.
J'ai des bras aussi, ce que j'en fais étant strictement hétérogène à ce que je fais de mon ventre.
D'aucuns affirment que bras et ventres de femmes c'est du pareil au même.
Je n'en finit pas, quant à moi, de méditer sur cette "pensée" de l'année.
De l'année ? du millénaire, oui, et des siècles des siècles, même.
D'une catégorisation radicaliste à une indifférenciation dissolvante,
mais toujours, toujours, le même épinglage : sans nuance.

Revenons à nos femmes du dessin, à notre mère de famille croisant une intellectuelle.
De notre mère poule aux yeux grands ouverts qui doit contenir tout son monde sous son regard,
au risque qu'il se perde, à notre intellectuelle qui ne le voit pas, plongée qu'elle est, momentanément,
dans son coffre-à-mots, bien utile aussi pour le penser, ce monde. C'est la typologie en général,
la réduction des femmes à 2 types suggérée par le dessin** qui m'a donné l'idée de cet article.
La mère de famille ou La intellectuelle .. Lafemme-ceci ou Lafemme-cela ..
Alors qu'existe en une seule, en même temps ou successivement, être-ceci et être-cela.
Ventre des femmes, cerveau des femmes, bras des femmes, rêves des femmes ..

C'est pour cela que j'aime Jacques Lacan et Bruno Bettelheim,
en tout cas des choses qu'ils ont dites :

Jacques Lacan avec "LA femme n'existe pas" a asséné qu'on ne peut pas dire que LA femme
est exclusivement-ceci ou exclusivement-cela, que LAFemme, produit imaginaire, n'existe pas,
mais qu'existent les femmes, avec leurs points communs et leurs irréductibles différences.
A ce sujet je parlerai un jour d'un livre d'Antoinette Fouques où, emportée par son discours
d'être-féministe, fait à ce sujet un monumental contresens, formidablement signifiant.

Et Bettelheim, quand il analyse les Mères telles que décrites dans les contes de fées,
et nous explique que la mère toute-bonne et la mère toute-mauvaise n'existent pas dans la réalité,
qu'il s'agit d'une catégorisation imaginaire passagère nécessaire à l'enfant
qui construit son psychisme : il y a une courte étape, quand il s'aperçoit que sa maman toute-bonne
lui refuse certaines satisfactions, où il ne peut concevoir que ce soit la même personne.
Alors, imaginairement, il opère une sorte de clivage, il imagine que "ce n'est pas la même".
C'est une opération psychique obligée, un mécanisme qui va lui permettre d'intégrer la réalité :
que c'est la même maman qui, en même temps, est toute-bonne, et ne permet pas tout.
C'est un élément du développement de la capacité à distinguer les registres différents
 que sont l'imaginaire, le réel, et le symbolique.

Différenciation qui s'appliquera aux papas, bien sûr, puisque "Père" se décline en trois fonctions :
le père dans sa fonction imaginaire, dans sa fonction réelle, dans sa fonction symbolique.


J'ai vu un très beau film, où évolue un adolescent qui réussit, grâce à son entourage,
la différenciation -un moment perturbée- des registres Imaginaire/Réel/Symbolique.
Le père Imaginaire, c'est une image de père, forgée à partir de ce qui traîne dans les discours,
père rêvé, embelli, père de cinéma intérieur.
Le père Symbolique n'est pas non plus une personne, c'est une fonction assumée,
assumée psychiquement par l'homme qui a donné la vie.
Et le père Réel c'est le papa du quotidien, la personne à qui on a affaire dans la réalité.

http://www.amazon.fr/Adieu-Gary-Jean-Pierre-Bacri/dp/B002OFG6L6

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lundi 15 juillet 2013








      En cliquant sur le libellé LACAN, séminaire LA RELATION D'OBJET dans le bandeau sous le titre du blog on fait apparaître le message "La relation d'objet, leçon 11, le phallus et la mère inassouvie"
      Ensuite vient le sommaire des leçons qui précèdent la leçon en question.
      Ce qu'on appelle "Le séminaire de Lacan" c'est l'enseignement oral qu'il a donné pendant près de 30 ans dans divers lieux, année après année. Enseignement jamais écrit. Nous le connaissons parce que certains de ceux qui l'écoutaient ont pris des notes, qu'ils ont ensuite retranscrites, raison pour laquelle toutes les publications quelles qu'elles soient sont des transcriptions.
      Ce que Lacan a écrit s'appelle "ECRITS" : un recueil de textes, un gros pavé, une jouissance.
      Cet enseignement était fait pour des praticiens : des médecins psychiatres, des psychologues, des philosophes aussi, qui inscrivaient leur pratique dans la théorie lacanienne du retour à Freud, que les anglo-saxons, notamment, déforment.
      On entend aujourd'hui des non praticiens du psychisme regretter ne "rien comprendre" à Lacan.
Ma foi, ne pas comprendre une pratique qui nécessite des années d'apprentissage me parait la moindre des choses. Certains y arrivent pourtant, qui sont poussés par le désir de savoir.
      A ceux-là, s'ils se demandent par où commencer, je dirais que ce qui donnera la plus grande solidité à leurs connaissances, c'est de lire les articles de Freud,d'abord, dans leur chronologie.
       Olivier Douville (Chronologie de la psychanalyse du temps de Freud 1856-1939) en fait un recensement passionnant.
      Ensuite seulement lire les séminaires de Lacan, et se reporter aux "Ecrits" dans leur chronologie.


      En décidant de faire, sur ce blog, des "comptes rendus de lecture", j'ai choisi de commencer avec
un des premiers séminaires de Lacan. Et de simplement reprendre les leçons, une à une, en écrivant ce que j'en ai compris.
      Le séminaire de 1956/57 comprend 27 leçons. Telles qu'on les lit ici elles ont des titres, et sont regroupées en 5 parties thématiques, titrées elles aussi. Lacan lui-même n'a jamais fait cela.
      Ce "saucissonnnage" dans la continuité de l'enseignement annuel de Lacan est le fait de son exécuteur testamentaire Jacques-Alain Miller (JAM). C'est discutable comme procédé, mais pour quelqu'un qui débute dans la lecture des séminaires, d'une part cela aide à se repérer, d'autre part cela montre l'implacable, la formidable continuité d'une prodigieuse pensée clinique à l'oeuvre : non seulement à l'intérieur de chaque séminaire, mais de séminaire en séminaire.
      Suit un texte, qui est un compte rendu d'une leçon : ci-dessous la leçon 4 du séminaire de 1956/57.
      En cliquant sur LACAN, séminaire LA RELATION D'OBJET c'est la dernière en date des leçons que je travaille qui s'affiche. Elles se suivent donc dans leur ordre inverse : pour lire la première il faut descendre, descendre, descendre ..
      ou bien aller dans DIACHRONIE : 2011, octobre, 1 ère leçon, etc.

samedi 29 juin 2013

23 ème séance : Oui, le temps est venu.


Il s'avère que ce blog fut un exercice très personnel, aussi.

J'avais pressenti quelque chose de ce genre, à un certain moment qu'il faudra que je retrouve.
J'avais alors modifié le titre "Divan, fauteuil et gargoulette .. un passage vers la psychanalyse",
pour "Divan, fauteuil et gargoulette .. et passe."
Puis il y a eu une précipitation, suffisamment radicale pour me déstabiliser,
 lors de mon élaboration-rédaction de la 20 ème séance,
et quelque chose s'est précisé, finalement, dans les deux séances suivantes.

J'en suis là, depuis que s'est posé la question du temps venu, d"animer les pierres".
" Là ",
c'est plus loin que je ne suis jamais allée, vers l'origine.
Grâce à vous, que je suppose, puisque j'ignore si vous êtes un, dix, et si même vous existez.

A partir de maintenant je vais être plus didactique, mais je prendrai appui, pour ce faire,
sur ce que fut cet exercice : l'expérience d'un dire, guidé par la psychanalyse, en séances, et Adressé.
La prochaine séance sera en même temps
une terminaison, car appuyée sur un bouclage, et sera la fin d'un certain style d'adresse,
une prolongation, car les nouveaux messages s'appuieront toujours sur ce dire déjà produit,
et un commencement, car je vais tenter d'en tirer un savoir, et des enseignements..
De l'expérience d'un dire à sa théorisation, pour un retour à l'expérience, modifiée.
C'est mon intention.
C'est dans cet esprit que je suis en train d'élaborer cette prochaine séance, la 24 ème.
J'ignore le temps que cela va me prendre, ayant un peu de mal, pour l'instant,
 à ordonner les choses pour les rendre transmissibles.

pascal-cessou-jarre-provencale-n-7142894-0.jpg

Dessine-moi une gargoulette ..

pascal-cessou-gargoulette-n-4939046-0.jpg
galerie.creation.com





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mercredi 12 juin 2013

22 ème séance : animer la pierre.



Le moment est venu, d'animer les pierres ?




De dire que "pierre" n'est qu'un son,

de dire que ce n'est qu'un mot qui, bien qu'appelant certaines images,
est en fait une porte .. dans le langage même.
Une porte dans le langage, qui ouvre .. sur d'autres mots.

Dire que c'est de mot en mot qu'on s'avance vers le passé,
pas jusqu'au bout, toutefois, pas jusqu'à l'originaire, qui garde énigme et .. attrait,
et que, de la même façon, de mot en mot, on en revient.


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dimanche 9 juin 2013

21 ème séance : Ni d'ici, ni d'ailleurs. Divagations.





J'hésitais à mettre cet article dans la rubrique 'Séance après séance', ne voyant pas,
au premier abord, dans ce qui me poussait à titrer "Ni d'ici, ni d'ailleurs" ce qui pouvait faire chaîne,
du coté des signifiants, avec l'article précédent "Pétrifier, et après ?" 
J'avais titré "Pétrifier, et après ?" suite à une remarque sur l'article "La chose primitive" :
  "ça fait beaucoup de pierres, tout ça." m'a-t-on dit.
Effectivement, à première vue, toutes ces pierres, dans ces deux articles. Pierres ? depuis quand ?

Notons que dans cette phrase il y a aussi "ça", et deux fois. L'inconscient freudien.
Or c'est dans "ça" que, pour moi, se pose la question de la pi err e, entre autres questions.
"ça", qui est présent dès la première ligne du blog, et dans le titre, aussi.
Ceux qui ont la passion des fouilles peuvent se reporter à l'article "Je reviendrai",
où il est possible de lire, dans ce qui s'entend, quelque chose.
Fermons cette piste du ça qui (bien que l'étant toujours) n'est pas à l'ordre du jour,

l'ordre du jour étant "Ni d'ici, ni d'ailleurs".
J'ai choisi pour illustrer l'article un tableau de G. Richter, à cause de quelques mots de lui
sur la peinture abstraite, dont on entend dire qu'on n'y "voit rien", qu'on n'y "comprend rien",
et que ces mots peuvent aussi s'appliquer à l'inconscient :
dans la peinture abstraite il s'agit de "visualiser une réalité que nous ne pouvons ni voir, 
ni décrire, mais dont nous pouvons néanmoins conclure à l'existence."
Cela rejoint les thèmes de "ce qu'on voit" et du "ça" du début de l'article, car
ce que Freud nomme "ça" et Lacan "Réel"  c'est l'inconscient,
qu'on ne voit pas, mais qui existe.

L'expression "Ni d'ici ni d'ailleurs" me vient d'un site où j'ai atterri  ce matin, de clic en clic :
"Terres de femmes", et une question qui m'est venue en le parcourant :
 "Mais où est ma terre, à moi ?", et une réponse : " Ni ici, ni ailleurs ".
Par ailleurs (!) j'avais posté vers midi, sur un site (c'est matinée internet) un commentaire d'humeur
qui m'avait laissée dans un questionnement : "mais d'où je parle, moi, là , pour venir m'immiscer ici ?"

J'en étais là, en préparant mon repas : "où est ma terre" .. "d'où je parle" .. "ni d'ici ni d'ailleurs" etc
quand m'est venu aux lèvres : "qu'ils disent !" renvoyant ainsi sur l'autre, dans l'espace public,
 le tourment qu'il me cause, cet autre, semblable à moi pourtant,
 du fait que quelques uns de mes ancêtres on fait, dans l'espace-temps,
un petit crochet historico-géographique,
 et qu'en conséquence il n'y a pas de consensus sur là d'où je suis, sur où est ma terre, à moi,
certains m'accusant (de "mise en accusation" au sens juridique, avec procès, lapidation, et tout)
de ne pas être d'ici, mais d'ailleurs, et que cet ailleurs se verrait à la couleur de mes pieds,
d'autres m'accusant (de "mise en accusation" au sens juridique, avec procès, lapidation, et tout)
de ne pas être d'ailleurs, mais bien d'ici, et que mes origines ne sont pas "là-bas".

Comme si je pouvais choisir entre ma mère et mon père, ou entre mes fils,
ou entre ma terre natale et la terre de mes ancêtres. Il y a de l'impossible.

Voilà ce qui s'est amalgamé, ce que je peux dire des associations de ces dernières heures,
qui m'ont conduite à venir ici pour en fixer quelque chose.
Une suite d'idées suffisamment pregrantes
 pour m'empêcher de persévérer dans la tentative de regarder un documentaire-télé en déjeunant.
des associations d'idées qui ont pris le caractère d'urgence qu'elles revêtent quelquefois,
quand on on a l'impression de tenir quelque chose, qu'on est sur le fil d'un savoir,
et qu'il faut le noter.
Quelque chose s'est ouvert, puis refermé, et dont la trace est cet article.
 Car même si le sout err ain, cet inconnu absolu, à peine éclairé s'est de nouveau obscurci,
à cause de "pierre", et de "terre", et de la question qui en résulte,
l'opération a laissé un reste : des mots et des sons, qui en appellent d'autres.



http://terresdefemmes.blogs.com/
                           http://www.tate.org.uk/art/artworks/richter-abstract-paintinf-726-t06600


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samedi 25 mai 2013

20 ème séance : "Pétrifier". Et après ?






Il n'y a pas d'antinomie, entre l'immuabilité et l'ardeur.


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http://pinterest.com/ekimenni/gerhard-richter

vendredi 24 mai 2013

3. Parler en son nom propre.


Une fois n'est pas coutume,
je fais en page d'accueil une demande directe :
soutenir un projet qui donne la parole, dans de courtes séquences filmées,
à des jeunes gens autistes,
ainsi qu'à leurs mamans et à leurs papas

Margot

Roman


Voilà !
à 10 heures, ce mercredi 5 juin, 101 % sont financés !
Merci, merci, merci,
et les choses vivent, là-bas, sur le site.


http://fr.ulule.com/qsid/






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samedi 6 avril 2013

19 ème séance : La chose primitive.


La séance 18 traitait du thème de la sortie.
Sortie d'un lieu, par Thésée, grâce au fil d'Ariane,
 sortie d'un état, celui de l'ignorance, suite au désir de savoir.

Ce thème s'était déduit de la rencontre entre tout ce qui bruite ici, associations
 de mots, de sons, d'images qui trament la suite des séances,
et un élément quelconque rencontré à l'extérieur, et que j'intègre parce qu'il sert la visée du blog.
L'élément quelconque, là, c'est ce fragment de texte qui dit quelque chose sur le désir d'analyse

 L'important est que nous touchons une perspective historique rétroactive.
Le sujet formule et organise une situation primitive dramatique 
à partir du point où nous en sommes dans l'analyse, 
d'une façon qui s'inscrit dans sa parole actuelle, son pouvoir de symbolisation présent.
C'est ainsi que nous retrouvons, par le progrès de l'analyse, 
ce qui se présente comme la chose primitive, l'organisation primordiale la plus profonde.
                                                                                                                                      Lacan, La relation d'objet.

                                                                               
Le mot important est donc l'adjectif  "rétro-actif":
"Ici" dans l'analyse, et "maintenant" au point où nous en sommes, au présent,
nous formulons et organisons -parole actuelle, symbolisation actuelle-
une chose primitive, primordiale, un drame qui a déjà eu lieu,
et qui a toujours lieu.




J'ai trouvé cette image ici

vendredi 5 avril 2013

La symétrie n'est qu'un instantané.




Jacques Lacan : "Je me suis aperçu d'une chose, 
c'est que peut-être je ne suis lacanien que parce que j'ai fait du chinois autrefois."**

Yin et yang, en opposition symétrique, 
sont au cœur de tout ce qui se manifeste : femme homme, jour nuit, terre ciel .. 
mais ils le sont dans un mouvement qui est perpétuel : approche .. éloignement .. approche ..

De même nous savons que notre dynamique psychique connait une oscillation perpétuelle 
liaison .. déliaison .. liaison .. déliaison ..
depuis que Freud a lu dans les formations de l'inconscient qu'un conflit psychique 
né de nos tendances contraires, même exilé par le refoulement, ne cesse de faire retour :
dans nos rêves, dans nos symptômes, dans nos lapsus et nos actes manqués, 
il rythme une perpétuelle alternance : patent .. latent .. patent 
 comme le yin et le yang de la sagesse chinoise.


                                                    Le Yijing et la topologie lacanienne.

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samedi 23 mars 2013

18 ème séance : "Tu peux s.." ortir du labyrinthe.






Ariane a aidé Thésée à sortir du labyrinthe contre une promesse, qu'il n'a pas tenue.
En lui disant "Tu peux sortir du labyrinthe, si .." elle a pris ce risque : miser sur l'autre.

Je ne suis pas venue à penser au fil d'Ariane par hasard,
 mais parce que, dans cette élaboration que je poursuis ici "séance après séance",
après "X, Y, XX, XY" qui venait après "Panade", lui-même suivant  "$<>a" etc..
et avec à l'esprit ce projet de montrer comment fonctionne la psychanalyse, 
qui me fait choisir pas n'importe quelle communication, mais celles soumise à un fil conducteur 
(souvent invisible je le reconnais, mais patience ..), et sachant qu'y passe aussi de l'in-maîtrisable,
j'ai rencontré,
leçon 8 du séminaire sur la relation d'objet, leçon qui traite du fantasme "On bat un enfant"
 ce fragment de l'enseignement de Lacan :

L'important est que nous touchons là une perspective historique rétroactive. 
Le sujet formule et organise une situation primitive dramatique
 à partir du point où nous en sommes dans l'analyse, 
d'une façon qui s'inscrit dans sa parole actuelle, dans son pouvoir de symbolisation présent.
C'est ainsi que nous retrouvons par le progrès de l'analyse
ce qui se présente comme la chose primitive, l'organisation primordiale la plus profonde. 

Rien n'est mieux approprié pour s'insérer dans mon élaboration, ici, que ces mots traitant de
perspective historique rétroactive,
de fantasme comme drame primitif pouvant s'inscrire dans une parole actuelle.
En cherchant un titre et une illustration, j'ai pensé à "fil d'Ariane", qui m'a fait imaginer cet homme
tâtonnant, cherchant une issue , à qui Ariane a dit "tu peux sortir" (assorti d'une condition).
Il y a une infinité de lieux, réels, imaginaires, symboliques, desquels on peut vouloir sortir ..

La superposition des significations possibles, et des sons, n'en doutons pas,
autour de "tu peux sortir du labyrinthe" m'ont conduite à
"Tu peux savoir",
autre formule de Lacan par laquelle il a voulu nous dire que nous pouvons sortir de l'ignorance.
Notamment : en confiant notre position subjective à un autre, ou d'autres, voire à un public,
nous pouvons avancer vers un savoir sur notre absolue intimité,
notre organisation primitive la plus profonde, sur ce qu'organise notre fantasme fondamental.

Il n'est question que de cela, ici, séance après séance.

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haut article : http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Dionysos_Ariadne_Louvre_CA929.jpg?uselang=fr

jeudi 28 février 2013

vendredi 25 janvier 2013

16. Panade.





Encore une fois, je suis dans l'embarras pour continuer, après avoir affiché 
la formule du fantasme  ($ <> a) dans le message précédent.

                 Embarras, comme Panade*, ou peine, ou panne, évoque le tourment d'être arrêté
             dans un élan, une trajectoire : ça piétine, ça balance, il y a de l'indécision et de l'impossibilité.
                                 
             Suivant mon choix d'y mettre du mien, de "me prendre avec" ce que je dépose dans ce blog,
                           j'ai glissé "gargoulette", ce signifiant de ma propre histoire, dans l'affiche
               "ici-on-parle-de-psychanalyse-et-je-vais-tenter-de-vous-en-transmettre-un-bout".
                                                                      Résultat ?
                     Quitter le fauteuil pour se ré-arrimer au divan présente des difficultés imprévues.
                                     
                                  Dans ce que j'ai créé là, cet hybride fruit des deux hybrides
                          "Enseignement-mais-pas-vraiment"  + "déballage* non-sans-maîtrise",

                                     donner la formule sèche $ <> a, la formule du fantasme,
              et "tout sujet humain($) .. garde un certain rapport(<>) .. à son premier objet(a)"
                       (un savoir sur le fantasme, sa formule, un savoir qui s'enseigne), ne suffit pas,
                  je dois tenter de montrer que mon inconscient est impliqué dans cet acte de volonté.

                                         Par chance aujourd'hui c'est facile, alors allons-y :
                 Tout un chacun est impliqué dans ce qu'il dit, soit d'une manière volontaire (les mots
                 sont choisis pour servir notre message), soit d'une manière involontaire, hors volonté,
              hors pensée consciente, qui fait que certains des mots alignés, enchaînés pour servir l'idée
            consciente, le projet, servent en même temps une autre logique, invisible, mais parallèle.
               Dans un discours enseignant bien maîtrisé, bien étale, fluide, chaque mot se lie à celui qui
              l'a précédé et à celui qui le suit dans une parfaite continuité. Pourtant un psychanalyste qui
              connaîtrait le parleur depuis un certain temps pourrait repérer ceux qui parmi eux relèvent
                                                             des deux logiques.
             L'éclosion est discrète : une bulle légère venue éclater à la surface de l'eau sans la troubler.
              Qui pourrait croire que ce qui a produit ce léger clapotis a la même origine que le geyser
                            qui a surpris Rachida Dati et déstabilisé tant de monde ? Et pourtant.

                          A la ligne 4 de ce message pensé et réfléchi sur le fantasme en général,
              s'est glissé un mot discret en ce sens que je suis la seule à savoir que s'il est venu là pour
                servir mon idée de sur-place et de piétinement, il sert aussi ma logique inconsciente car
                                          aussitôt écrit il m'a renvoyée à métronome.
                  Métronome a à voir avec un rêve de cure personnel, cure dans laquelle il a joué
                -jeu qui n'est jamais fini, la preuve-, un rôle fondamental quant à l'élucidation de mes
                                        propres fantasmes, originaire et fondamentaux.

            Les lignes qui suivent sont la conclusion de ce que j'ai écrit aujourd'hui, à partir de "panade"
          et de la définition du fantasme. Pour ce faire j'ai choisi mes mots. Si vous m'avez un peu suivie
              vous trouverez peut-être parmi eux un verbe qui a une parenté avec "ça balance" et avec  
           "métronome", avec ce qui, dans mon discours, témoigne du monde sous la surface de l'eau.

                                                             Conclusion :
          Deux incidences font obstacle à la vitesse de production des messages "séance après séance" :
                 la première tient à mon intention de présenter un travail théorique le plus clair possible,
                  mais la seconde tient .. au fantasme lui-même d'être ainsi en quelque sorte appelé,
                le fantasme originaire impose (plus ou moins) sa loi, qui est d'osciller entre deux pôles :
                                         un pôle qui éteint, et un pôle qui euphorise.

                 En attendant la suite, qui viendra quand elle viendra, je poursuis mes comptes rendus
                       de lectures très appliquées : le séminaire sur LA RELATION D OBJET
                      et, au gré des circonstances, PSYCHANALYSE DES CONTES DE FEES
                                          ou DENOUEMENT D UNE ANALYSE
                 


                                                       
                                                      J'ai pris l'image du métronome ici :
                    http://www.medecine-des-arts.com/Le-rythme-le-metronome-le-tempo-le.html


                                                                         

jeudi 3 janvier 2013

15. Tout sujet humain garde un certain rapport à son objet premier.








         Tout sujet humain  ..            garde un certain rapport  ..          au 1er de tous ses objets