J'hésitais à mettre cet article dans la rubrique 'Séance après séance', ne voyant pas,
au premier abord, dans ce qui me poussait à titrer "Ni d'ici, ni d'ailleurs" ce qui pouvait faire chaîne,
du coté des signifiants, avec l'article précédent "Pétrifier, et après ?"
J'avais titré "Pétrifier, et après ?" suite à une remarque sur l'article "La chose primitive" :
"ça fait beaucoup de pierres, tout ça." m'a-t-on dit.
Effectivement, à première vue, toutes ces pierres, dans ces deux articles. Pierres ? depuis quand ?
Notons que dans cette phrase il y a aussi "ça", et deux fois. L'inconscient freudien.
Effectivement, à première vue, toutes ces pierres, dans ces deux articles. Pierres ? depuis quand ?
Notons que dans cette phrase il y a aussi "ça", et deux fois. L'inconscient freudien.
Or c'est dans "ça" que, pour moi, se pose la question de la pi err e, entre autres questions.
"ça", qui est présent dès la première ligne du blog, et dans le titre, aussi.
Ceux qui ont la passion des fouilles peuvent se reporter à l'article "Je reviendrai",
où il est possible de lire, dans ce qui s'entend, quelque chose.
Fermons cette piste du ça qui (bien que l'étant toujours) n'est pas à l'ordre du jour,
l'ordre du jour étant "Ni d'ici, ni d'ailleurs".
J'ai choisi pour illustrer l'article un tableau de G. Richter, à cause de quelques mots de lui
sur la peinture abstraite, dont on entend dire qu'on n'y "voit rien", qu'on n'y "comprend rien",
et que ces mots peuvent aussi s'appliquer à l'inconscient :
dans la peinture abstraite il s'agit de "visualiser une réalité que nous ne pouvons ni voir,
ni décrire, mais dont nous pouvons néanmoins conclure à l'existence."
Cela rejoint les thèmes de "ce qu'on voit" et du "ça" du début de l'article, car
"ça", qui est présent dès la première ligne du blog, et dans le titre, aussi.
Ceux qui ont la passion des fouilles peuvent se reporter à l'article "Je reviendrai",
où il est possible de lire, dans ce qui s'entend, quelque chose.
Fermons cette piste du ça qui (bien que l'étant toujours) n'est pas à l'ordre du jour,
l'ordre du jour étant "Ni d'ici, ni d'ailleurs".
J'ai choisi pour illustrer l'article un tableau de G. Richter, à cause de quelques mots de lui
sur la peinture abstraite, dont on entend dire qu'on n'y "voit rien", qu'on n'y "comprend rien",
et que ces mots peuvent aussi s'appliquer à l'inconscient :
dans la peinture abstraite il s'agit de "visualiser une réalité que nous ne pouvons ni voir,
ni décrire, mais dont nous pouvons néanmoins conclure à l'existence."
Cela rejoint les thèmes de "ce qu'on voit" et du "ça" du début de l'article, car
ce que Freud nomme "ça" et Lacan "Réel" c'est l'inconscient,
qu'on ne voit pas, mais qui existe.
L'expression "Ni d'ici ni d'ailleurs" me vient d'un site où j'ai atterri ce matin, de clic en clic :
"Terres de femmes", et une question qui m'est venue en le parcourant :
"Mais où est ma terre, à moi ?", et une réponse : " Ni ici, ni ailleurs ".
Par ailleurs (!) j'avais posté vers midi, sur un site (c'est matinée internet) un commentaire d'humeur
qui m'avait laissée dans un questionnement : "mais d'où je parle, moi, là , pour venir m'immiscer ici ?"
qu'on ne voit pas, mais qui existe.
L'expression "Ni d'ici ni d'ailleurs" me vient d'un site où j'ai atterri ce matin, de clic en clic :
"Terres de femmes", et une question qui m'est venue en le parcourant :
"Mais où est ma terre, à moi ?", et une réponse : " Ni ici, ni ailleurs ".
Par ailleurs (!) j'avais posté vers midi, sur un site (c'est matinée internet) un commentaire d'humeur
qui m'avait laissée dans un questionnement : "mais d'où je parle, moi, là , pour venir m'immiscer ici ?"
J'en étais là, en préparant mon repas : "où est ma terre" .. "d'où je parle" .. "ni d'ici ni d'ailleurs" etc
quand m'est venu aux lèvres : "qu'ils disent !" renvoyant ainsi sur l'autre, dans l'espace public,
le tourment qu'il me cause, cet autre, semblable à moi pourtant,
du fait que quelques uns de mes ancêtres on fait, dans l'espace-temps,
un petit crochet historico-géographique,
quand m'est venu aux lèvres : "qu'ils disent !" renvoyant ainsi sur l'autre, dans l'espace public,
le tourment qu'il me cause, cet autre, semblable à moi pourtant,
du fait que quelques uns de mes ancêtres on fait, dans l'espace-temps,
un petit crochet historico-géographique,
et qu'en conséquence il n'y a pas de consensus sur là d'où je suis, sur où est ma terre, à moi,
certains m'accusant (de "mise en accusation" au sens juridique, avec procès, lapidation, et tout)
de ne pas être d'ici, mais d'ailleurs, et que cet ailleurs se verrait à la couleur de mes pieds,
de ne pas être d'ici, mais d'ailleurs, et que cet ailleurs se verrait à la couleur de mes pieds,
d'autres m'accusant (de "mise en accusation" au sens juridique, avec procès, lapidation, et tout)
de ne pas être d'ailleurs, mais bien d'ici, et que mes origines ne sont pas "là-bas".
de ne pas être d'ailleurs, mais bien d'ici, et que mes origines ne sont pas "là-bas".
Comme si je pouvais choisir entre ma mère et mon père, ou entre mes fils,
ou entre ma terre natale et la terre de mes ancêtres. Il y a de l'impossible.
ou entre ma terre natale et la terre de mes ancêtres. Il y a de l'impossible.
Voilà ce qui s'est amalgamé, ce que je peux dire des associations de ces dernières heures,
qui m'ont conduite à venir ici pour en fixer quelque chose.
Une suite d'idées suffisamment pregrantes
pour m'empêcher de persévérer dans la tentative de regarder un documentaire-télé en déjeunant.
des associations d'idées qui ont pris le caractère d'urgence qu'elles revêtent quelquefois,
quand on on a l'impression de tenir quelque chose, qu'on est sur le fil d'un savoir,
et qu'il faut le noter.
Quelque chose s'est ouvert, puis refermé, et dont la trace est cet article.
Car même si le sout err ain, cet inconnu absolu, à peine éclairé s'est de nouveau obscurci,
à cause de "pierre", et de "terre", et de la question qui en résulte,
l'opération a laissé un reste : des mots et des sons, qui en appellent d'autres.
http://terresdefemmes.blogs.com/
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