Encore une fois, je suis dans l'embarras pour continuer, après avoir affiché
la formule du fantasme ($ <> a) dans le message précédent.
dans un élan, une trajectoire : ça piétine, ça balance, il y a de l'indécision et de l'impossibilité.
Suivant mon choix d'y mettre du mien, de "me prendre avec" ce que je dépose dans ce blog,
j'ai glissé "gargoulette", ce signifiant de ma propre histoire, dans l'affiche
"ici-on-parle-de-psychanalyse-et-je-vais-tenter-de-vous-en-transmettre-un-bout".
Résultat ?
Quitter le fauteuil pour se ré-arrimer au divan présente des difficultés imprévues.
Dans ce que j'ai créé là, cet hybride fruit des deux hybrides
"Enseignement-mais-pas-vraiment" + "déballage* non-sans-maîtrise",
donner la formule sèche $ <> a, la formule du fantasme,
et "tout sujet humain($) .. garde un certain rapport(<>) .. à son premier objet(a)"
(un savoir sur le fantasme, sa formule, un savoir qui s'enseigne), ne suffit pas,
je dois tenter de montrer que mon inconscient est impliqué dans cet acte de volonté.
Par chance aujourd'hui c'est facile, alors allons-y :
Tout un chacun est impliqué dans ce qu'il dit, soit d'une manière volontaire (les mots
sont choisis pour servir notre message), soit d'une manière involontaire, hors volonté,
hors pensée consciente, qui fait que certains des mots alignés, enchaînés pour servir l'idée
consciente, le projet, servent en même temps une autre logique, invisible, mais parallèle.
Dans un discours enseignant bien maîtrisé, bien étale, fluide, chaque mot se lie à celui qui
l'a précédé et à celui qui le suit dans une parfaite continuité. Pourtant un psychanalyste qui
connaîtrait le parleur depuis un certain temps pourrait repérer ceux qui parmi eux relèvent
des deux logiques.
L'éclosion est discrète : une bulle légère venue éclater à la surface de l'eau sans la troubler.
Qui pourrait croire que ce qui a produit ce léger clapotis a la même origine que le geyser
qui a surpris Rachida Dati et déstabilisé tant de monde ? Et pourtant.
A la ligne 4 de ce message pensé et réfléchi sur le fantasme en général,
s'est glissé un mot discret en ce sens que je suis la seule à savoir que s'il est venu là pour
servir mon idée de sur-place et de piétinement, il sert aussi ma logique inconsciente car
aussitôt écrit il m'a renvoyée à métronome.
Métronome a à voir avec un rêve de cure personnel, cure dans laquelle il a joué
-jeu qui n'est jamais fini, la preuve-, un rôle fondamental quant à l'élucidation de mes
propres fantasmes, originaire et fondamentaux.
Les lignes qui suivent sont la conclusion de ce que j'ai écrit aujourd'hui, à partir de "panade"
et de la définition du fantasme. Pour ce faire j'ai choisi mes mots. Si vous m'avez un peu suivie
vous trouverez peut-être parmi eux un verbe qui a une parenté avec "ça balance" et avec
"métronome", avec ce qui, dans mon discours, témoigne du monde sous la surface de l'eau.
Conclusion :
Deux incidences font obstacle à la vitesse de production des messages "séance après séance" :
la première tient à mon intention de présenter un travail théorique le plus clair possible,
mais la seconde tient .. au fantasme lui-même : d'être ainsi en quelque sorte appelé,
le fantasme originaire impose (plus ou moins) sa loi, qui est d'osciller entre deux pôles :
un pôle qui éteint, et un pôle qui euphorise.
En attendant la suite, qui viendra quand elle viendra, je poursuis mes comptes rendus
de lectures très appliquées : le séminaire sur LA RELATION D OBJET
et, au gré des circonstances, PSYCHANALYSE DES CONTES DE FEES
ou DENOUEMENT D UNE ANALYSE
J'ai pris l'image du métronome ici :
http://www.medecine-des-arts.com/Le-rythme-le-metronome-le-tempo-le.html
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