samedi 10 novembre 2012

Les neurosciences démontrent la psychanalyse.



Les progrès des recherches sur le cerveau ont bouleversé les conceptions de l'homme :

le corps ne serait plus qu'une machine dont il suffirait de réparer les rouages en cas d'avarie,
les sentiments comme l'amour et le désir, les créations comme la poésie
ne seraient plus qu'une question d'hormones et de connexions nerveuses,
l'activité psychique, les rêves, l'inconscient, les symptômes,
pourraient être disciplinés par de bons médicaments.

L'éternel débat du corps et de l'esprit est une proposition infondée
 qui doit sa force à une méconnaissance des processus cérébraux et de la vie psychique

Les psychanalystes connaissent l'importance des processus organiques,
savent que la puissance psychique ne peut se dispenser des potentialités du corps.
Dès ses début la psychanalyse a invalidé cette opposition grâce à l'une de ses découvertes majeures,
celle de la pulsion, qui anime le psychique en même temps qu'elle intègre le somatique,
récusant toute opposition entre le mental et le cérébral....

Plus sensationnel encore :
les découvertes de la neurophysiologie apportent de l'eau au moulin de Freud.
Sans l'avoir cherché, les neurosciences montrent que le langage modélise le corps
plus profondément encore que ne le laissait prévoir le symptôme hystérique.

Mise en tension du corps par le langage, organique et symbolique si importante que
nombre de résultats de la neurophysiologie ne peuvent être interprétés sans la psychanalyse :
Des questions essentielles comme celle de la croyance par exemple
demeurent insolubles sans le concept d'inconscient.
Inversement les neurosciences conduisent à une idée plus précise du "sujet"
mais aussi de ce corps 
dont nous sommes si conflictuellement les curieux locataires.


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lundi 5 novembre 2012

11 ème séance : Des clefs .. si ça peut servir à ouvrir quelque chose ..





Sous le titre "Les clefs de la psychanalyse"
Patrick Valas nous met en ligne cet entretien de Madeleine Chapsal avec Jacques Lacan,
paru dans L'express en mai 1957.
http://www.valas.fr/Jacques-Lacan-Les-clefs-de-la-psychanalyse,181


Cet entretien figure, avec d'autres, dans "Envoyez la petite musique"
http://www.livredepoche.com/envoyez-la-petite-musique-madeleine-chapsal-9782253044703



J'ai tapé "clefs" sur Googgle pour trouver de quoi illustrer "Les clefs de la psychanalyse"
en pensant à l'objet clef, et voilà que s'est ouverte une page entière de clefs .. musicales !
Quoi de mieux pour illustrer le lien entre l'article de Valas et le livre de Chapsal ?

Il y a mieux : une bannière de solfège.
Je ne connaissais pas cela, une sorte de blason, qui réunit des éléments de l'écriture musicale
et les lettres de notre alphabet, de nos écritures.
En pensant à la place centrale que tient l'écriture dans la psychanalyse,
(le symptôme, notre musique intime, apparaît comme ce qui demande à être écrit)
je trouve que cette bannière a sa place ici.




http://www.irisenterprises.net/mbanner.html


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vendredi 26 octobre 2012

10 ème séance : Les indices se mettent à pulluler.








Les indices se mettent à pulluler .. 
à un point tel que je décide de changer le fond du blog.
Ainsi, plus d'un an après avoir décidé de titrer "Divan, fauteuil et gargoulette",
plus d'un an après avoir dit que je m'expliquerai sur "gargoulette" ...
.. sans pouvoir le faire,

je trouve ces images de pot et figurines en terre cuite qui me permettent de faire un lien.
Gargoulette .. soupière .. terre cuite .. femme ..




                Figurine en terre cuite : Attis dansant, Macédoine, IIIe s. av. J.-C ; (vers 250 av. J.-C.), 
                                                             (RMN/Hervé Lewandowski)

mardi 23 octobre 2012

Histoire du blog


Finalement ce blog est un exercice, aussi.
Quand je m'en suis aperçue j'ai modifié son titre,
passant de "Divan, fauteuil et gargoulette ... un passage vers la psychanalyse",
à "Divan, fauteuil et gargoulette .... .... et passe."
Puis cela s'est précisé pour moi d'une façon assez radicale pendant l'élaboration du 20 ème message
de la rubrique "séance après séance",
avec une précipitation à la faveur de l'élaboration qui a suivi,
dont les 21 et 22 èmes messages portent la trace.
J'en suis là, depuis.
Depuis que j'ai -me suis- posé la question du temps, qui serait venu, d"animer les pierres".


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  Le message qui s'affiche à l'ouverture du blog est le dernier message en date.

Il peut faire partie d'une rubrique libellée, par exemple "SEANCE APRES SEANCE"
alors il est la suite, par association d'idées, du message précédent  à quoi quelque chose le lie.
 Dans ce cas il n'est pas uniquement le compte rendu d'une idée prise dans l'environnement,
il fait partie intégrante d'une élaboration commencée en Août 2011,
quand j'ai décidé d'appeler "Divan, fauteuil et gargoulette" un champ ouvert d'élaboration
 autour d'une possible transmission du fait psychanalytique.
               
  De temps en temps un message non numéroté fait coupure dans cette suite :
le fil de cette élaboration s'interrompt pour laisser place à autre chose, venu de l'extérieur : 

    LE SEMINAIRE DE LACAN, que je restitue suivant ma propre lecture, pas exempte d'erreurs.
Dans la future rubrique "Lire Freud", j'expliquerai ce que cela veut dire.
LECTURES choisies, au nombre de quatre : Comment les neurosciences démontrent la psychanalyse 
et Le dénouement d'une analyse de Gérard Pommier,  Quartier Lacan un recueil de témoignages,
et Psychanalyse des contes de fées de Bruno Bettelheim.
on peut y accéder directement en cliquant sur les images dans la colonne de droite.


 Dans la colonne de droite, sous la rubrique REMINISCENCES, se trouvent deux images. 
Elles ont  un rapport avec cet "objet psychanalytique" à identifier, de séance en séance.

D'autres liens renvoient aux sites de Liliane Fainsilber et Martine Fouré , 
parce que j'aime leur manière d'introduire à la psychanalyse, 
et à Lexilogos à quoi je me réfère sans cesse pour l'utilisation des mots.


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samedi 20 octobre 2012

9 ème séance : Ceci est un indice.




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Un indice, une trace.
Une image qui semble s'inscrire dans quelque chose d'entendu, ou vu, ou connu.
Ou un mot, un signifiant qui tout à coup fait boucle avec d'autres mots, d'autres images.
A des titres divers,
ma rencontre avec cette image est à ranger dans cette catégorie du "connu".
Et dans le blog en particulier,
elle est à placer directement à la suite de trois des messages :
"Je reviendrai" (1), "1re variation, soupière .."(2), et "Panne ou peine" (4).
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http://commons.wikimedia.org/wiki/File:2_Majapahit_Terracotta_pot_2_xith_top.JPG