jeudi 11 décembre 2014

sarapèle.

Je propose qu'on supprime le mot Tinorossi de la constitution langue française,
et qu'on ostracise, qu'on lapide et qu'on richardmilletrise l'homme en bannissant son souvenir
parce qu'il a dérapé en chantant "Petit Papa Noël". On peut garder "Petit". Cela n'a pas de sens
mais ça ira quand même, c'est troué comme un discours de François Hollande 
où des mots se barrent et d'autres surnagent et débrouillez-vous avec.
"Papa" déjà c'est trop identitaire : qu'on le mette avec "maman", et les enfants vont nous inventer
des théories sexuelles infantiles genre style "petite graine dans le nombril", et puis de théories en
questions et de questions en théories découvrir le pot aux choux roses. Et là, terminé l'infantile !
"Noël" après "Papa" c'est une récidive de dérapage : Tinorossi doit être sanctionné. S'il s'agit d'une
 maladresse, il doit s'expliquer et présenter des excuses publiques . Mais les footballeurs sont
moins cons que les socialistes (la preuve ) qui nous veulent corrects politiquement, ou morts.
Bien. Tinorossi, donc, à cause de "Noël", parce que "Noël" ça rappelle. Pas besoin de dire quoi,
l'expression a muté, est devenue un mot à un seul sens, a rétréci en onomatopée.
L'idée de rouge se fixa sur la crête de coq, puis sur le coq et enfin sur le chant du coq que rendait l'onomatopée coquelicot ou coquericot (Gourmont,Esthét. lang. fr., 1899)


Sarapèle est le signifiant
qui représente le fantasme de contamination dont sont imprégnés les discours gauchistes.
Comme le racisme est quasi inexistant chez les français, pour les en accuser il faut les hypnotiser
par une chaîne métonymique qui de signifiant en signifiant veut nous faire prendre le passé pour le
présent alors qu'on a, ici et maintenant, de vrais obsédés de la contamination par le cochon ou par
les femmes : le mangeur de porc est le diable qu'il ingère, l'homme qui salue une femme doit porter
sa main sur son cœur pour éviter l'horreur du frottement qui induit la tentation qui induit la turpitude.
Nos mœurs ayant quelque peu évolué sur ce plan,
les accusateurs publics ont mis le diable dans les mots : les "sapins de Noël" rappellent "Noël" 
qui rappelle "Nativité" qui rappelle "crèche" qui rappelle "chrétien" qui rappelle "catho" qui rappelle
"la Manif pour tous" qui rappelle l'homophobie qui rappelle le racisme qui rappelle l'antisémitisme 
qui rappelle le racisme qui rappelle l'islamophobie qui rappelle " " !
C'est " " que le pouvoir attend comme le Messie Sauveur la combine qui lui ouvrira, 
s'il n'est pas éliminé au 1er tour de la présidentielle de 2017, les portes du paradis de l'Elysée. 
Voici  les paroles de la chanson "Petit papa Noël".
Il y a dans la chanson deux mots haram, qu'on peut s'amuser à démasquer.
Sur ce, pour ne pas aller trop loin dans la pâmoison collective qui guette ceux qui communient 
fusionnent de trop dans un même idéal, fut-il l'imaginaire politique, je me dois de porter un petit
coup séparateur, d'empêcheur (je renonce à empêcheresse) de se pâmer en rond, 
une petite castration symbolique. La castration en psychanalyse est toujours symbolique,
c'est pourquoi j'ai écrit séparateur et pas sécateur. Clac !

Toutes les associations d'idées sont permises bien entendu.

je n'aime pas wikipédia mais parfois je m'en sers

Toujours par associations d'idées, je me dois de rétablir un certain équilibre.



Ces deux images mises côte à côte sont saisissantes : saisir, oui, mais quoi ?
elles me renvoient à ce qu'on appelle "l'énigme de la femme" :

Chez l'homme le manque à être peut être occulté par le support imaginaire du phallus,
il peut croire plus que la femme à l'avoir phallique, et être tout dans la norme phallique
ayant commencé très tôt à considérer le membre viril et son "pouvoir de feu".
La 1ère image montre qu'il y a un support qui fait image à cette représentation d'un "avoir".

Chez la femme le manque à être est moins bien recouvert : bien qu'elle soit aussi dans la norme
phallique, elle n'est "pas-toute dans la norme phallique". Une part d'elle échappe au discours,
à l'image au 1er coup d'œil, et c'est cette part qui fait énigme, qui fait d'elle un continent noir.
La deuxième image le suggère bien : elle est difficile à attraper par "là".

Fin de la séance.



mercredi 3 décembre 2014

Ta note, ce n'est pas Toi.

première leçon :

Ta note, ce n'est pas Toi.
Ta note, ce n'est pas Toi. 
Ta note, ce n'est pas Toi. 
Ta note, ce n'est pas Toi. 
Ta note, ce n'est pas Toi
Ta note, ce n'est pas Toi.
Ta note, ce n'est pas Toi.
Ta note, ce n'est pas Toi.
Ta note, ce n'est pas Toi. 
Ta note, ce n'est pas Toi.
Ta note, ce n'est pas Toi.  
Ta note pas Toi.
Ta note pas Toi
Ta note pas Toi
Ta note pas Toi
Ta note pas Toi 
Ta note pas Toi


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jeudi 20 novembre 2014

L'ordalie par les mots



J'ai commencé un article sur la désorientation psychique que je pense intituler
"Mais quels sont ces discours qui sifflent sur nos têtes ?" pour tenter d'établir
comment les paroles fausses, folles, déviantes, et égoïstes, que les politiques nous assènent,
qu'ils concrétisent cyniquement dans des lois aberrantes allant à l'encontre de l'ordre humain, 
installent les conditions de cette désorientation psychique d'une ampleur jamais égalée.
Je n'ai pas trouvé le moyen de dire cela dans un texte court,
et ne j'ai pas le temps ni l'énergie de faire le texte construit que je voudrais faire.
Je trouve dans la blogosphère, 
et notamment chez ceux qui assument et expriment, chacun dans son style et son appartenance, 
un discours de refus de ce pouvoir lamentable dont j'attends la chute, 
l'immense satisfaction, et admiration, de voir que les français sont si raisonnables et intelligents.

En attendant je peux me faire passeuse de textes d'auteurs autour de ce thème de l'identité :

Véronique Hervouët avec

Jean-Michel Louka avec
Jouissance versus désir
                            
                             
Certains parlent des faits identitaires sur un ton plutôt radical, comme Jean Sobiesky.
Mais pourquoi pas ? je mets donc un lien vers Riposte laïque,
et comme disait mon grand'père quand il assumait ses choix : "J'emmerde la maréchaussée !"
C'est une métaphore : les pandores, j'en ai moi-même fabriqué un, dont je suis très fière.

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