" L'image en miroir d'un ruban de Moebius correspond à un retournement, avant collage,
d'un demi-tour dans l'autre direction, et de ce fait il n'est pas identique au ruban initial ".
C'est quelque chose qui me paraît clair, et d'autant plus avec l'image.
Par contre je ne sais pas quoi faire de cet autre truc, là, de François Hollande,d'un demi-tour dans l'autre direction, et de ce fait il n'est pas identique au ruban initial ".
C'est quelque chose qui me paraît clair, et d'autant plus avec l'image.
dont je vais parler, qui est est du langage, assurément, c'est du langage,
mais je ne parviens pas à en attraper le moindre bout.
J'ai entendu hier un bout d'émission de télévision où Bruno Leroux parlait,
c'était une sorte de discours, ça m'a donné le fou-rire.
c'était une sorte de discours, ça m'a donné le fou-rire.
Mais ce truc langagier, là, dit par François Hollande ..
1."On est entré dans la deuxième étape du quinquennat" ça se tient, c'est une phrase.
2."Le redressement n'est pas terminé ..". Bon, là aussi on comprend l'idée, on peut associer.
3.".. mais le retournement économique arrive". Aïe ! Aïe aïe aïe aïe aïe ..
Quelque chose a dévié. Tour, détour, tournis, retour de flamme, retour d'âge, tournoiement ..
J'ai d'abord pensé que c'est le "mais" qui n'allait pas.
Ou peut-être a-t-il pensé à cette satanée promesse d'inversion (de la courbe ..)
et refoulé le terme, devenu haram.
Il aurait alors pensé à retournement, c'est pareil, mais c'est inoffensif.
Ainsi "Le retournement n'est pas terminé mais le redressement économique arrive"
c'est une formule qui pouvait glisser comme unequenelle lettre à la poste.
Sauf qu'on ne coatche pas la langue à sa guise pour la faire se comporter comme on veut.
D'une part parce que c'est la langue et le langage qui nous structurent et commandent à nos paroles,
et pas l'inverse, même si la quasi-totalité du temps on ne s'en aperçoit pas.
D'autre part autour du terme inversion, pour François Hollande, il y a des enjeux capitaux :
tel qu'il nous l'a adressé, avec la courbe, il lui a été renvoyé avec une violence au moins égale
à celle avec laquelle il nous a imposé l'expression.
Et enfin Inversion n'a pas qu'un seul sens qui serait économique.
Posons comme hypothèse qu'entre lui et nous le terme, refoulé, est devenu tabou.
Mais le refoulé, si je peux me permettre, ça fait retour, c'est même sa caractéristique primordiale.
Et de ce grand sac où tournoient nos désirs et nos pulsions, et où gît le trésor des signifiants,
de temps en temps il y a des échappées : belles, ou gênantes, ou magnifiques, et qui ont,
comme disait ma grand'mère pour des choses ambiguës, "des airs de deux airs".
Est-ce qu'un pé-Père peut nous snober avec son quiquennat, avec son insigne du pouvoir,
sans que quelque chose, quelque part, dans le Réel du corps, le Symbolique et l'Imaginaire,
Cela pourrait expliquer qu'après
" on est entré dans la deuxième étape du quinquennat ..
au lieu de .. le retournement (inversion) n'est pas terminé
mais le redressement économique arrive",
se soit échappé le superbe
le redressement n'est pas terminé mais le retournement économique arrive".
On est, là, du coté de la psychanalyse, qui s'occupe essentiellement de la mémoire et du langage.
Mais il n'est pas interdit "phénoménologiser" un peu, et de dire qu'il est normal, monsieur Hollande :
le redressement d'abord, moi-Tarzan toussa, et le reste suivra.
1."On est entré dans la deuxième étape du quinquennat" ça se tient, c'est une phrase.
2."Le redressement n'est pas terminé ..". Bon, là aussi on comprend l'idée, on peut associer.
3.".. mais le retournement économique arrive". Aïe ! Aïe aïe aïe aïe aïe ..
Quelque chose a dévié. Tour, détour, tournis, retour de flamme, retour d'âge, tournoiement ..
J'ai d'abord pensé que c'est le "mais" qui n'allait pas.
Ou peut-être a-t-il pensé à cette satanée promesse d'inversion (de la courbe ..)
et refoulé le terme, devenu haram.
Il aurait alors pensé à retournement, c'est pareil, mais c'est inoffensif.
Ainsi "Le retournement n'est pas terminé mais le redressement économique arrive"
c'est une formule qui pouvait glisser comme une
Sauf qu'on ne coatche pas la langue à sa guise pour la faire se comporter comme on veut.
D'une part parce que c'est la langue et le langage qui nous structurent et commandent à nos paroles,
et pas l'inverse, même si la quasi-totalité du temps on ne s'en aperçoit pas.
D'autre part autour du terme inversion, pour François Hollande, il y a des enjeux capitaux :
tel qu'il nous l'a adressé, avec la courbe, il lui a été renvoyé avec une violence au moins égale
à celle avec laquelle il nous a imposé l'expression.
Et enfin Inversion n'a pas qu'un seul sens qui serait économique.
Posons comme hypothèse qu'entre lui et nous le terme, refoulé, est devenu tabou.
Mais le refoulé, si je peux me permettre, ça fait retour, c'est même sa caractéristique primordiale.
Et de ce grand sac où tournoient nos désirs et nos pulsions, et où gît le trésor des signifiants,
de temps en temps il y a des échappées : belles, ou gênantes, ou magnifiques, et qui ont,
comme disait ma grand'mère pour des choses ambiguës, "des airs de deux airs".
Est-ce qu'un pé-Père peut nous snober avec son quiquennat, avec son insigne du pouvoir,
sans que quelque chose, quelque part, dans le Réel du corps, le Symbolique et l'Imaginaire,
opère un redressement quelconque,
et fasse fourcher sa langue, d'une manière ou d'une autre ?
Cela pourrait expliquer qu'après
" on est entré dans la deuxième étape du quinquennat ..
au lieu de .. le retournement (
mais le redressement économique arrive",
se soit échappé le superbe
le redressement n'est pas terminé mais le retournement économique arrive".
On est, là, du coté de la psychanalyse, qui s'occupe essentiellement de la mémoire et du langage.
Mais il n'est pas interdit "phénoménologiser" un peu, et de dire qu'il est normal, monsieur Hollande :
le redressement d'abord, moi-Tarzan toussa, et le reste suivra.
On sait que les hommes politiques, quand ils s'adressent à nous, lisent des mots écrits par d'autres,
qui de ce fait sont appelées leurs " plumes ". Déjà, être une plume doit avoir certains effets,
on est forcément impliqué subjectivement,
et le nombre d'adresses doit brouiller un peu les choses : le discours est adressé au peuple,
et aussi au donneur d'ordre qu'il faut séduire pour rester en place.
La plume a intérêt à se faire un peu contorsionniste. Sinon vous imaginez le risque ?
Passer de " Aquilino, tu es ma plume " à " Tuez ma plume Aquilino " ?
Donc la boulette peut venir de "la plume" de François hollande, mais j'ai lu que le président
Président corrige systématiquement tout ce qu'on lui soumet, tenant à apposer "sa marque".
Sachant que le symptôme à quoi il semble tenir plus que tout au monde
est de brouiller les pistes, et que pour ce faire il doit à tout prix terminer toute phrase
dans le sens contraire où il l'a commencée, ce que deviennent les textes après correction,
on en a la démonstration répétitive (Je reviendrai un jour sur le 1er impact, sur moi-même,
dans ma chair, de ces frappes langagières : c'était à propos de Jules Ferry et de la colonisation,
à cause du retournement je n'ai rien senti, et puis à la deuxième frappe .. )
on a la démonstration, donc, déclaration après déclaration, de ces contorsions dans la langue
qui s'ajoutent aux contorsions des plumes. On devrait y être habitué, et bien non,
on est encore et toujours baba. Interloqué. Sidéré. Sonné par ce que cet homme laisse passer :
"On est entré dans la deuxième étape du quinquennat,
qui de ce fait sont appelées leurs " plumes ". Déjà, être une plume doit avoir certains effets,
on est forcément impliqué subjectivement,
et le nombre d'adresses doit brouiller un peu les choses : le discours est adressé au peuple,
et aussi au donneur d'ordre qu'il faut séduire pour rester en place.
La plume a intérêt à se faire un peu contorsionniste. Sinon vous imaginez le risque ?
Passer de " Aquilino, tu es ma plume " à " Tuez ma plume Aquilino " ?
Donc la boulette peut venir de "la plume" de François hollande, mais j'ai lu que le président
Président corrige systématiquement tout ce qu'on lui soumet, tenant à apposer "sa marque".
Sachant que le symptôme à quoi il semble tenir plus que tout au monde
est de brouiller les pistes, et que pour ce faire il doit à tout prix terminer toute phrase
dans le sens contraire où il l'a commencée, ce que deviennent les textes après correction,
on en a la démonstration répétitive (Je reviendrai un jour sur le 1er impact, sur moi-même,
dans ma chair, de ces frappes langagières : c'était à propos de Jules Ferry et de la colonisation,
à cause du retournement je n'ai rien senti, et puis à la deuxième frappe .. )
on a la démonstration, donc, déclaration après déclaration, de ces contorsions dans la langue
qui s'ajoutent aux contorsions des plumes. On devrait y être habitué, et bien non,
on est encore et toujours baba. Interloqué. Sidéré. Sonné par ce que cet homme laisse passer :
"On est entré dans la deuxième étape du quinquennat,
le redressement n'est pas terminé mais le retournement économique arrive."
pourrait être une correction, acte manqué admirablement réussi,
de ".. l'inversion n'est pas terminée mais le redressement économique arrive".
pourrait être une correction, acte manqué admirablement réussi,
de ".. l'inversion n'est pas terminée mais le redressement économique arrive".
Comme je l'ai amorcé plus haut, "inversion"'(de la courbe, mais pas seulement)
est un habillage de l'objet du désir de F.Hollande.
Chargé d'opprobre, culpabilisant depuis qu'on le lui a renvoyé, il doit être refoulé.
Mais tenant lieu d'objet du désir, il ne peut pas disparaître. Il restera ! mais déguisé :
"Inversion" va être dissimulé sous "retournement".
Et pour mieux brouiller les pistes il va migrer et aller se loger là où on ne devrait pas le retrouver.
Ouiche !
Déjà le même nombre de syllabes (4) aux 2 termes, et retournement à la place redressement.
Et il est flagrant que quelque chose cloche : ça a fait les gros titres de tous les commentateurs.
Si "redressement économique" est une expression archi-banale,
"retournement économique" se voit comme le nez au milieu de la figure.
Comme tout acte manqué piloté par le désir.
Ainsi "le redressement n'est pas terminé mais le retournement économique arrive",
fût le message envoyé par François Hollande sur une trajectoire impeccablement planifiée
Sauf que quelque chose a traversé, court-circuité, interféré.
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est un habillage de l'objet du désir de F.Hollande.
Chargé d'opprobre, culpabilisant depuis qu'on le lui a renvoyé, il doit être refoulé.
Mais tenant lieu d'objet du désir, il ne peut pas disparaître. Il restera ! mais déguisé :
"Inversion" va être dissimulé sous "retournement".
Et pour mieux brouiller les pistes il va migrer et aller se loger là où on ne devrait pas le retrouver.
Ouiche !
Déjà le même nombre de syllabes (4) aux 2 termes, et retournement à la place redressement.
Et il est flagrant que quelque chose cloche : ça a fait les gros titres de tous les commentateurs.
Si "redressement économique" est une expression archi-banale,
"retournement économique" se voit comme le nez au milieu de la figure.
Comme tout acte manqué piloté par le désir.
Ainsi "le redressement n'est pas terminé mais le retournement économique arrive",
fût le message envoyé par François Hollande sur une trajectoire impeccablement planifiée
Sauf que quelque chose a traversé, court-circuité, interféré.
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