vendredi 13 septembre 2013

Enfants, école, et souffrance, parfois. Avec A. Cordié, F. Dolto, S. Baruk.




En faisant une recherche via Google "Images" je suis tombée sur cette couverture
du livre d'Annie Cordié : LES CANCRES N'EXISTENT PAS.
Je me souviens avoir trouvé cet essai plus qu'intéressant, bien en accord avec mes idées.
Annie Cordié devait y faire preuve de ce que j'aime trouver chez Françoise Dolto,
concernant les enfants dans les difficultés d'apprentissage.

Je ne sais pas où j'ai mis ce livre.
Alors en attendant, et en ces temps de rentrée des classes j'en fais quand même la publicité.
Il pourrait être le point de départ d'une rubrique sur les difficultés d'apprentissage ?
dire des choses là-dessus, sous l'éclairage de la psychanalyse, et avec l'aide
d'Annie Cordié et de Françoise Dolto. Et Stella Baruk, aussi, tiens.

Par quoi commencer ? Par là où les choses font mal :
par la détresse des enfants qui ont mal l'école, la détresse des parents qui ont mal à leur enfant.
Trois rencontres me viennent à l'esprit,
rencontres avec un garçon de 14 ans, une fille de 12 ans, un garçon de 7 ans.
Et des mots, aussi, lourds de représentations, et aussi d'absence de représentations :
"notes", "niveau", "programme", par exemple.

Vendredi 4 octobre.
Depuis que j'ai écrit cet article de blog, diverses associations me sont venue à l'esprit,
et notamment suite à une pensée concernant ma première rencontre avec Françoise Dolto.
Ce n'était pas avec elle en personne, mais avec sa voix, et plus précisément avec son dire.
Le souvenir, qui consiste en une courte séquence (dans une voiture, Dolto parle à la radio,
je fais une remarque. Fin), fait partie de ceux que j'évoque facilement et se résume à :
"la première fois que j'ai entendu Dolto je me suis dit mais qu'est-ce qu'elle raconte 
cette bonne femme ? Fermez le ban. Cela a toujours à voir avec ce fait qu'on "accroche"
pas toujours au dire ou à l'écrit d'un auteur qu'on aborde pour la première fois.
Il se trouve qu'aujourd'hui, le fait de "voir" la séquence comme habituellement, très nette,
circonscrite à quelques mots mais qui prenaient toute la place,
cette séquence laisse place à une interrogation sur d'autres points jamais questionnés
de la configuration des lieux et des personnages présents.
Et si subitement je questionne la séquence, c'est parce que deux idées viennent s'immiscer, là,
viennent "au jour" en même temps (c'est cela qu'on appelle "associer"), qui concernent :
un rêve raconté en séance, pas n'importe lequel, et le destin de ma mère.

De puissants projecteurs ont toujours éclairé ce souvenir.
C'était le souvenir de "ma première rencontre avec Françoise Dolto" toujours raconté
sous l'angle "voilà ce que j'ai pe pensé d'elle la première fois que je l'ai entendue".
Un des projecteurs s'est éteint, et la scène a un tout autre aspect.
Ce qui la fait consister, c'est son décor :
nous sommes en voiture, je ne sais pas qui conduit.

                                                                   (à suivre, quand j'aurai mis un peu d'ordre)


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mardi 3 septembre 2013

Portrait de groupe avec .......





Premier jalon : gros plan.
Cette photo qui est au premier abord, pour nous, terriblement "vieillotte"
réunit pourtant des êtres habités par une pensée formidablement révolutionnaire,
à la fécondité inépuisable, car elle vivra tant que vivrons les hommes.
Au septième paragraphe, qui commence par "Le troisième eut lieu à Weimar"
Freud évoque l'événement immortalisé par cette photo de groupe.

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1 er octobre 2013 :

A la faveur d'une autre recherche, qui concerne la logique totalitaire du discours politique actuel,
je suis arrivée, de clic en clic, sur ce site ** où je lis cet article sur des femmes qui comptent.

Une vraie trouvaille !
d'abord concernant  le vin  j'y puise de quoi étayer ma réflexion sur le discours politique totalitaire,
mais aussi, il y a dans cet article sur des femmes qui comptent,
quelque chose en rapport avec le portrait de groupe avec femmes  ci-dessus.







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samedi 3 août 2013

4. .. Fiamma Luzzati .. son avventura, et les rêves des femmes.




Une femme pour une chose, pas la même femme pour une autre chose.
Il y a quelques dizaines d'années, pas si longtemps, donc, il y avait mamans ou putains, point.
Vierge ou Pécheresse c'est exactement du même tonneau, je dirais même dans le droit fil,
de même qu'aujourd'hui emburquée ou pute pour certains.
Cela permet à certains acheteurs de trier entre la bonne marchandise et les fruits pourris.
L'étiquette est dans l'esprit des étiqueteurs, qui trouvent cela commode à tous points de vue.

Pourtant mon être-femme à moi, par exemple, intègre que j'ai une tête, et un ventre, et que,
même s'il y a entre les deux des interférences, même si je ne fais pas les mêmes choses avec,
je tiens à l'expression des deux, je tiens à en user à ma façon, compte-tenu de l'autre et de la loi.
J'ai des bras aussi, ce que j'en fais étant strictement hétérogène à ce que je fais de mon ventre.
D'aucuns affirment que bras et ventres de femmes c'est du pareil au même.
Je n'en finit pas, quant à moi, de méditer sur cette "pensée" de l'année.
De l'année ? du millénaire, oui, et des siècles des siècles, même.
D'une catégorisation radicaliste à une indifférenciation dissolvante,
mais toujours, toujours, le même épinglage : sans nuance.

Revenons à nos femmes du dessin, à notre mère de famille croisant une intellectuelle.
De notre mère poule aux yeux grands ouverts qui doit contenir tout son monde sous son regard,
au risque qu'il se perde, à notre intellectuelle qui ne le voit pas, plongée qu'elle est, momentanément,
dans son coffre-à-mots, bien utile aussi pour le penser, ce monde. C'est la typologie en général,
la réduction des femmes à 2 types suggérée par le dessin** qui m'a donné l'idée de cet article.
La mère de famille ou La intellectuelle .. Lafemme-ceci ou Lafemme-cela ..
Alors qu'existe en une seule, en même temps ou successivement, être-ceci et être-cela.
Ventre des femmes, cerveau des femmes, bras des femmes, rêves des femmes ..

C'est pour cela que j'aime Jacques Lacan et Bruno Bettelheim,
en tout cas des choses qu'ils ont dites :

Jacques Lacan avec "LA femme n'existe pas" a asséné qu'on ne peut pas dire que LA femme
est exclusivement-ceci ou exclusivement-cela, que LAFemme, produit imaginaire, n'existe pas,
mais qu'existent les femmes, avec leurs points communs et leurs irréductibles différences.
A ce sujet je parlerai un jour d'un livre d'Antoinette Fouques où, emportée par son discours
d'être-féministe, fait à ce sujet un monumental contresens, formidablement signifiant.

Et Bettelheim, quand il analyse les Mères telles que décrites dans les contes de fées,
et nous explique que la mère toute-bonne et la mère toute-mauvaise n'existent pas dans la réalité,
qu'il s'agit d'une catégorisation imaginaire passagère nécessaire à l'enfant
qui construit son psychisme : il y a une courte étape, quand il s'aperçoit que sa maman toute-bonne
lui refuse certaines satisfactions, où il ne peut concevoir que ce soit la même personne.
Alors, imaginairement, il opère une sorte de clivage, il imagine que "ce n'est pas la même".
C'est une opération psychique obligée, un mécanisme qui va lui permettre d'intégrer la réalité :
que c'est la même maman qui, en même temps, est toute-bonne, et ne permet pas tout.
C'est un élément du développement de la capacité à distinguer les registres différents
 que sont l'imaginaire, le réel, et le symbolique.

Différenciation qui s'appliquera aux papas, bien sûr, puisque "Père" se décline en trois fonctions :
le père dans sa fonction imaginaire, dans sa fonction réelle, dans sa fonction symbolique.


J'ai vu un très beau film, où évolue un adolescent qui réussit, grâce à son entourage,
la différenciation -un moment perturbée- des registres Imaginaire/Réel/Symbolique.
Le père Imaginaire, c'est une image de père, forgée à partir de ce qui traîne dans les discours,
père rêvé, embelli, père de cinéma intérieur.
Le père Symbolique n'est pas non plus une personne, c'est une fonction assumée,
assumée psychiquement par l'homme qui a donné la vie.
Et le père Réel c'est le papa du quotidien, la personne à qui on a affaire dans la réalité.

http://www.amazon.fr/Adieu-Gary-Jean-Pierre-Bacri/dp/B002OFG6L6

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lundi 15 juillet 2013








      En cliquant sur le libellé LACAN, séminaire LA RELATION D'OBJET dans le bandeau sous le titre du blog on fait apparaître le message "La relation d'objet, leçon 11, le phallus et la mère inassouvie"
      Ensuite vient le sommaire des leçons qui précèdent la leçon en question.
      Ce qu'on appelle "Le séminaire de Lacan" c'est l'enseignement oral qu'il a donné pendant près de 30 ans dans divers lieux, année après année. Enseignement jamais écrit. Nous le connaissons parce que certains de ceux qui l'écoutaient ont pris des notes, qu'ils ont ensuite retranscrites, raison pour laquelle toutes les publications quelles qu'elles soient sont des transcriptions.
      Ce que Lacan a écrit s'appelle "ECRITS" : un recueil de textes, un gros pavé, une jouissance.
      Cet enseignement était fait pour des praticiens : des médecins psychiatres, des psychologues, des philosophes aussi, qui inscrivaient leur pratique dans la théorie lacanienne du retour à Freud, que les anglo-saxons, notamment, déforment.
      On entend aujourd'hui des non praticiens du psychisme regretter ne "rien comprendre" à Lacan.
Ma foi, ne pas comprendre une pratique qui nécessite des années d'apprentissage me parait la moindre des choses. Certains y arrivent pourtant, qui sont poussés par le désir de savoir.
      A ceux-là, s'ils se demandent par où commencer, je dirais que ce qui donnera la plus grande solidité à leurs connaissances, c'est de lire les articles de Freud,d'abord, dans leur chronologie.
       Olivier Douville (Chronologie de la psychanalyse du temps de Freud 1856-1939) en fait un recensement passionnant.
      Ensuite seulement lire les séminaires de Lacan, et se reporter aux "Ecrits" dans leur chronologie.


      En décidant de faire, sur ce blog, des "comptes rendus de lecture", j'ai choisi de commencer avec
un des premiers séminaires de Lacan. Et de simplement reprendre les leçons, une à une, en écrivant ce que j'en ai compris.
      Le séminaire de 1956/57 comprend 27 leçons. Telles qu'on les lit ici elles ont des titres, et sont regroupées en 5 parties thématiques, titrées elles aussi. Lacan lui-même n'a jamais fait cela.
      Ce "saucissonnnage" dans la continuité de l'enseignement annuel de Lacan est le fait de son exécuteur testamentaire Jacques-Alain Miller (JAM). C'est discutable comme procédé, mais pour quelqu'un qui débute dans la lecture des séminaires, d'une part cela aide à se repérer, d'autre part cela montre l'implacable, la formidable continuité d'une prodigieuse pensée clinique à l'oeuvre : non seulement à l'intérieur de chaque séminaire, mais de séminaire en séminaire.
      Suit un texte, qui est un compte rendu d'une leçon : ci-dessous la leçon 4 du séminaire de 1956/57.
      En cliquant sur LACAN, séminaire LA RELATION D'OBJET c'est la dernière en date des leçons que je travaille qui s'affiche. Elles se suivent donc dans leur ordre inverse : pour lire la première il faut descendre, descendre, descendre ..
      ou bien aller dans DIACHRONIE : 2011, octobre, 1 ère leçon, etc.

samedi 29 juin 2013

23 ème séance : Oui, le temps est venu.


Il s'avère que ce blog fut un exercice très personnel, aussi.

J'avais pressenti quelque chose de ce genre, à un certain moment qu'il faudra que je retrouve.
J'avais alors modifié le titre "Divan, fauteuil et gargoulette .. un passage vers la psychanalyse",
pour "Divan, fauteuil et gargoulette .. et passe."
Puis il y a eu une précipitation, suffisamment radicale pour me déstabiliser,
 lors de mon élaboration-rédaction de la 20 ème séance,
et quelque chose s'est précisé, finalement, dans les deux séances suivantes.

J'en suis là, depuis que s'est posé la question du temps venu, d"animer les pierres".
" Là ",
c'est plus loin que je ne suis jamais allée, vers l'origine.
Grâce à vous, que je suppose, puisque j'ignore si vous êtes un, dix, et si même vous existez.

A partir de maintenant je vais être plus didactique, mais je prendrai appui, pour ce faire,
sur ce que fut cet exercice : l'expérience d'un dire, guidé par la psychanalyse, en séances, et Adressé.
La prochaine séance sera en même temps
une terminaison, car appuyée sur un bouclage, et sera la fin d'un certain style d'adresse,
une prolongation, car les nouveaux messages s'appuieront toujours sur ce dire déjà produit,
et un commencement, car je vais tenter d'en tirer un savoir, et des enseignements..
De l'expérience d'un dire à sa théorisation, pour un retour à l'expérience, modifiée.
C'est mon intention.
C'est dans cet esprit que je suis en train d'élaborer cette prochaine séance, la 24 ème.
J'ignore le temps que cela va me prendre, ayant un peu de mal, pour l'instant,
 à ordonner les choses pour les rendre transmissibles.

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Dessine-moi une gargoulette ..

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galerie.creation.com





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