lundi 12 mai 2014

RENDEZ LES FILLES !


Esclavagiste, noir et musulman. 

Ses esclaves : fillettes razziées qui seront vendues, utilisées comme corps, ou pire. 



Parce que pour certains, entre aujourd'hui et les premières razzias des premiers siècles,
il n'y a rien de changé sous le soleil, la razzia est toujours d'actualité.

Au pays des aveuglés par l'ignorance, les aveuglés par la bêtise font la loi.


Il y a des discours plus appropriés qui dénoncent expressément les razzias sauvages,

Il y a aussi des discours classe entre dames de première :
les dames dites "de droite reprennent le slogan de Michèle Obama,


Mais aux bals des pintades le pompom du discours réactionnel de traviole
est attribué à des dames dites "de gauche" 
dont on pourrait penser qu'elle n'ont pas compris le truc, ce qui est déjà assez grave.
C'est peut-être pire : elles s'agitent pour détourner l'attention du crime et des criminels.

Les esclavagistes rigolent et s'éclatent dans leurs chaumières.


du coté des informations, 

Un biais pour amorcer la recherche psychanalytique :
c'est un fait que certains ignorent la culpabilité, et d'autres se sentent coupables par essence.
La culpabilité est la chose du monde occidental la mieux partagée ....
personne ne pense en être assez pourvu, tous en désirent toujours plus qu'ils n'en ont.

La Genèse, et la psychanalyse, nous ont appris que le sentiment de culpabilité 
n'a pas besoin d'une faute réellement commise pour que l'individu se vive comme coupable....
Pourquoi choisir de se ranger du côté de l'erreur, de la faute, du péché ?
Comment expliquer que le crime n'engendre pas forcément la culpabilité ?
Comment se pardonner une offense que l'on n'a pas commise ?
J'ai extrait ces quelques éléments du titre d'une émission de France-Culture intitulée
La culpabilité, 1/4, Saint-Augustin et le péché originel 
avec Paul-Laurent Assoun et Jean-Luc Marion notamment.

Voici aussi ci-dessous un commentaire d'un internaute. Pour lui, Daniel Sibony, pour qui
 "la violence du Coran à l'égard des chrétiens et des juifs est une évidence qui n'est même plus
à démontrer " aurait pris la plume pour montrer que "l'Occident se fait complice d'un tel déni"
(Et vlan ! pass'moi l'éponge ! chantait Bourvil), car en "n'aidant pas les musulmans à prendre
la distance nécessaire à l'égard des textes fondateurs il ne fait qu'aggraver le problème".
Il y a là une condescendance envers les musulmans qui finalement est bien du côté du racisme,
dont l'internaute croit se dédouaner en accusant l"Occident" donc lui en fait.

Je suis une occidentale qui n'est ni coupable ni complice du déni de violence. j'ai fait une analyse,
dont une part a été bouclée, entre autre sur ma culpabilité personnelle à moi, et dont une part
et dont une part continuera à courir, visible dans mes dire et au risque de me tromper.
Je crois qu'il est d'intérêt public d'objecter aux discours trompeurs et cyniques des gouvernants
en plaçant les événements historiques dans "l'histoire historique" si je peux me permettre,
et pas dans l'histoire travestie, amputée, maltraitée et corrigée par eux.


et aussi ceci, pour ceux qui aiment les choses longues, compliquées (mais si satisfaisantes ..)


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lundi 5 mai 2014

" Le passé continue et l'avenir arrive ".


" L'image en miroir d'un ruban de Moebius correspond à un retournement,  avant collage,
d'un demi-tour dans l'autre direction,  et de ce fait  il n'est pas identique au ruban initial ".
C'est quelque chose qui me paraît clair, et d'autant plus avec l'image.

Par contre je ne sais pas quoi faire de cet autre truc, là, de François Hollande,
dont je vais parler, qui est est du langage, assurément, c'est du langage,
mais je ne parviens pas à en attraper le moindre bout. 

J'ai entendu hier un bout d'émission de télévision où Bruno Leroux parlait,
c'était une sorte de discours, ça m'a donné le fou-rire.

Mais ce truc langagier, là, dit par François Hollande ..
1."On est entré dans la deuxième étape du quinquennat" ça se tient, c'est une phrase.
2."Le redressement n'est pas terminé ..". Bon, là aussi on comprend l'idée, on peut associer.
3.".. mais le retournement économique arrive". Aïe ! Aïe aïe aïe aïe aïe ..
Quelque chose a dévié. Tour, détour, tournis, retour de flamme, retour d'âge, tournoiement ..
J'ai d'abord pensé que c'est le "mais" qui n'allait pas.
Ou peut-être a-t-il pensé à cette satanée promesse d'inversion (de la courbe ..)
 et refoulé le terme, devenu haram.
Il aurait alors pensé à retournement, c'est pareil, mais c'est inoffensif.
Ainsi "Le retournement n'est pas terminé mais le redressement économique arrive"
c'est une formule qui pouvait glisser comme une quenelle lettre à la poste.
Sauf qu'on ne coatche pas la langue à sa guise pour la faire se comporter comme on veut.
D'une part parce que c'est la langue et le langage qui nous structurent et commandent à nos paroles,
et pas l'inverse, même si la quasi-totalité du temps on ne s'en aperçoit pas.
D'autre part autour du terme inversion, pour François Hollande, il y a des enjeux capitaux :
 tel qu'il nous l'a adressé, avec la courbe, il lui a été renvoyé avec une violence au moins égale
à celle avec laquelle il nous a imposé l'expression.
Et enfin Inversion n'a pas qu'un seul sens qui serait économique.

Posons comme hypothèse qu'entre lui et nous le terme, refoulé, est devenu tabou.
Mais le refoulé, si je peux me permettre, ça fait retour, c'est même sa caractéristique primordiale.
Et de ce grand sac où tournoient nos désirs et nos pulsions, et où gît le trésor des signifiants,
de temps en temps il y a des échappées : belles, ou gênantes, ou magnifiques, et qui ont,
comme disait ma grand'mère pour des choses ambiguës, "des airs de deux airs".

Est-ce qu'un pé-Père peut nous snober avec son quiquennat, avec son insigne du pouvoir,
sans que quelque chose, quelque part, dans le Réel du corps, le Symbolique et l'Imaginaire,
opère un redressement quelconque, 
et fasse fourcher sa langue,                                                            d'une manière ou d'une autre ?

Cela pourrait expliquer qu'après
" on est entré dans la deuxième étape du quinquennat ..
au lieu de  .. le retournement (inversion) n'est pas terminé 
mais le redressement économique arrive",
se soit échappé le superbe
le redressement n'est pas terminé mais le retournement économique arrive".
On est, là, du coté de la psychanalyse, qui s'occupe essentiellement de la mémoire et du langage.
Mais il n'est pas interdit "phénoménologiser" un peu, et de dire qu'il est normal, monsieur Hollande :
le redressement d'abord, moi-Tarzan toussa, et le reste suivra.

On sait que les hommes politiques, quand ils s'adressent à nous, lisent des mots écrits par d'autres,
qui de ce fait sont appelées leurs " plumes ". Déjà, être une plume doit avoir certains effets,
on est forcément impliqué subjectivement,
et le nombre d'adresses doit brouiller un peu les choses : le discours est adressé au peuple,
et aussi au donneur d'ordre qu'il faut séduire pour rester en place.
La plume a intérêt à se faire un peu contorsionniste. Sinon vous imaginez le risque ?
Passer de " Aquilino, tu es ma plume "   à   " Tuez ma plume Aquilino " ?
Donc la boulette peut venir de "la plume" de François hollande, mais j'ai lu que le président
Président corrige systématiquement tout ce qu'on lui soumet, tenant à apposer "sa marque".
Sachant que le symptôme à quoi il semble tenir plus que tout au monde
est de brouiller les pistes, et que pour ce faire il doit à tout prix terminer toute phrase
dans le sens contraire où il l'a commencée, ce que deviennent les textes après correction,
on en a la démonstration répétitive (Je reviendrai un jour sur le 1er impact, sur moi-même,
dans ma chair, de ces frappes langagières : c'était à propos de Jules Ferry et de la colonisation,
à cause du retournement je n'ai rien senti, et puis à la deuxième frappe .. )
  on a la démonstration, donc, déclaration après déclaration, de ces contorsions dans la langue
qui s'ajoutent aux contorsions des plumes. On devrait y être habitué, et bien non,
on est encore et toujours baba. Interloqué. Sidéré. Sonné par ce que cet homme laisse passer :
"On est entré dans la deuxième étape du quinquennat,
le redressement n'est pas terminé mais le retournement économique arrive."
pourrait être une correction, acte manqué admirablement réussi,
de ".. l'inversion n'est pas terminée mais le redressement économique arrive".

Comme je l'ai amorcé plus haut, "inversion"'(de la courbe, mais pas seulement)
est un habillage de l'objet du désir de F.Hollande.
Chargé d'opprobre, culpabilisant depuis qu'on le lui a renvoyé, il doit être refoulé.
Mais tenant lieu d'objet du désir, il ne peut pas disparaître. Il restera ! mais déguisé :
"Inversion" va être dissimulé sous "retournement".
Et pour mieux brouiller les pistes il va migrer et aller se loger là où on ne devrait pas le retrouver.
Ouiche !
Déjà le même nombre de syllabes (4) aux 2 termes, et retournement à la place redressement.
Et il est flagrant que quelque chose cloche : ça a fait les gros titres de tous les commentateurs.
Si "redressement économique" est une expression archi-banale,
"retournement économique" se voit comme le nez au milieu de la figure.
Comme tout acte manqué piloté par le désir.
Ainsi "le redressement n'est pas terminé mais le retournement économique arrive",
fût le message envoyé par François Hollande sur une trajectoire impeccablement planifiée
Sauf que quelque chose a traversé, court-circuité, interféré.



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*  http://espace.freud.pagesperso-orange.fr/topos/psycha/psysem/troisiem.htm
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lundi 7 avril 2014

Tiens bon, Alain !



J'avais choisi cette photo pour illustrer quel travail c'est devenu, aujourd'hui, en France,
de faire passer les messages de droiture et d'intelligence,
tant le peuple français est illégitimement recouvert, par ceux qui contrôlent les médias, d'ordure.
Je n'avais pas d'énergie à consacrer à un long texte, en ce début d'Avril,
et j'avais choisi cette photo illustrer la part que je prends au combat de cet homme pour la vérité,
et mes souhaits que réussisse son projet de travailler à l'Académie française, sur la langue française.

Il se trouve que je peux donner une suite à ce message de manière tout aussi lapidaire,
par une autre photo :


11 mai 2014.
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lundi 31 mars 2014

Foie-gras n'est qu'un mot-écran. L'important, c'est la truffe.



De quoi Claude Bartolone parle-t-il ? A qui s'adresse-t-il ? D'où parle-t-il ?
Entre les mots "Je regarde ..........." et les mots "...... en mai les européennes, 
l'année prochaine les régionales, 2017 la présidentielle.strictement rien,
de tous ces mots et phrases mis bout à boutne m'atteint, ne me "parle", n'est pleinement vrai.
Sauf une phrase, dont on peut dire qu'elle est "vraie", mais au sens psychanalytique et lacanien
de la vérité du sujet, c'est à dire une vérité qui ne se donne à entendre que si on va la chercher
sous la forme, plus ou moins déguisée et travestie, sous laquelle elle apparaît dans le discours :
Quand Bartolone écrit "j'aime aussi la France" il le dit contraint et forcé, son discours
est contraint par des circonstances extérieures à lui, en l'occurrence les français qui votent.
Mais la déclaration, qui vient comme un vilain cheveu sur la bonne soupe,
semble incongrue entre "j'aime l'Europe.. et .. nous devons nous présenter devant Bruxelles"
car sa vérité est qu'il n'aime pas la France telle qu'elle est, et les français tels qu'ils sont.
C'est un acte manqué réussi.

Jacques Lacan, suite au "Commentaire de Jean Hyppolite sur la Verneinung de Freud (1955)
peu après son Discours de Rome intitulé "Fonction et champ de la parole et du langage",
et avant qu'il le développe maintes et maintes fois, disait ceci :
" La parole pleine se définit par son identité à ce dont elle parle ".
Le contraire de cette harangue d'un super-élu qui, venant de sentir passer le vent du boulet,
pense au(x) siège(s) sur le(s)quel(s) il est assis, qui viennent de vaciller, et comment s'y accrocher
lors des prochaines rafales .. européennes, régionales, présidentielle ... Un horizon
dans une autre dimension que la nôtre, et pourtant c'est de nous qu'il parle, mais avec un emploi tel
des mots et du langage, qu'il vide et abolit le sens du message que nous lui avons adressé.
Il n'y a pas d'adéquation entre les mots convenus, propagandistes, vides, qu'il distribue,
et ce qui le préoccupe, à savoir son propre sort, à venir. S'il y en a une, elle est pervertie.

Sur le titre de cet article : à la faveur d'une parole de ministre adressée au premier d'entre eux,
j'ai voulu poser quelques réflexions sur ce qui peut exister derrière ce qui se montre,
sur les forces du désir qui, nous habitant, nous poussent à dire .. sans savoir ce que l'on dit.
Il arrive qu'on en prenne connaissance en le disant, surtout quand le dire est "adressé."
C'est ainsi qu'en sortant du dîner de gala, offert par les français à son palais au palais de l'Elysée,
une ministresse, toute à l'excitation de flatter l'objet de ses attentions, lui tînt à peu près ce langage :
"Ce dîner, non, c'était dégueulasse, il faut le dire !"
Elle aurait du garder son bec fermé sur son fromage : les écoutes étant branchées, il a fallu
donner au peuple, qui a contribué, la mesure de la dégueulasserie qui lui est de fait reprochée,
et par le menu qui se trouve être : foie-gras, viennoise de champignons, nuancé de chocolats.
Nombreux étant les français qui mangent du foie-gras une fois par an à peu près,
et des champignons de paris plus souvent encore, j'ai demandé à Mr Google plus de détails,
et je n'ai pas été déçue : dans le foie-gras il y avait un diamant noir.
J'ai aimé cette idée de la truffe comme valeur ajoutée qui modifie la valeur du foie-gras,
on peut l'associer avec l'effet modificateur du désir sur l'intention du discours.
Et aussi avec le malentendu de la communication,
car alors que la ministre envoie cela :
nous nous recevons cela :

 Cet épisode réjouissant des cabrioles de ceux qu'on appelle les représentants du peuple
s'est produit avant les élections destinées à asseoir/ré-asseoir/éjecter ces mêmes représentants.
Le texte propagandiste du président de l'assemblée nationale, nous a été offert après.
Il y a nettement une prise de conscience. Mais pas du cri, ni de la réalité qu'il recouvre,
juste du fait que la terre a bougé à coté de Bartolone. Et qu'il se doit de nous baratiner :

"Ne tournons pas autour du pot ce soir est un soir de défaite électorale je regarde 
ces femmes et ces hommes de gauche qui ne sont pas venus voter ces travailleurs
 ces salariés ces jeunes ces Français issus de l’immigration ces habitants des quartiers 
populaires et des campagnes en déshérence c'est le cœur de la gauche qui a adressé un 
message de défiance à la majorité et a ainsi balayé des équipes municipales qui avaient 
pourtant de bons bilans aprofit de partis de droite et d’extrême-droite qui réclament 
au plan national toujours moins de services publics et toujours plus de sacrifices aux plus 
humbles ce soir ce n’est pas la manifestation d’un désir conservateur ou libéral le message 
des Français il s’adresse à nous et rien qu’à nous ils nous disent «changez» je me suis 
déplacé aux quatre coins de l’hexagone durant cette campagne quand vous leur parlez les
Français expriment une chose très simple "Nous avons fait des efforts et nous ne voyons pas 
la souffrance sociale reculer" car dans la vie réelle il y a bien 3347700 chômeurs dans le 
pays dans la vie réelle il y a bien 113669 personnes en situation d’expulsion de leur logement
dans la vie réelle il y a bien 62200 faillites d’entreprises sur la seule année 2013 il faut dès
demain 8h tirer très sérieusement les enseignements de cette défaite électorale la question
n’est pas le casting mais le scénario qu’on le veuille ou non nous sommes entrés ce soir
contraints et forcés dans une nouvelle exigence du quinquennat les Français nous ont élus
pour les défendre les protéger pour qualifier leur vie leurs maux nous luttons contre les 
déficits et nous engageons le pacte de responsabilité c’est utile au vu de l’état dans lequel 
nous avons trouvé le pays mais jamais ce ne sera suffisant entendre le message des 23 et 30 
mars c’est choisir d’adosser au pacte de responsabilité un solide pacte de cohésion sociale qui réponde aux difficultés concrètes que connait le peuple nous devons figurer le rassemblement
 la synthèse de ceux qui croient en la nécessité de moderniser le pays de reconstruire la 
compétitivité de nos entreprises tout en ne lâchant rien du legs du Conseil national de la 
résistance en termes de protection sociale dès demain aussi il nous faut rénover notre discours européen l’Europe fouettarde l’Europe des règles l’Europe des disciplines, ça suffit moi j’aime l’Europe j’aime aussi la France nous devons nous présenter devant Bruxelles et défendre 
bec et ongles une nouvelle donne européenne c’est-à-dire de nouvelles protections des 
travailleurs et de nouveaux investissements européens enfin la transition énergétique c’est 
à la fois une valeur de la gauche et un instrument de croissance pour ce siècle nous devons 
engager notre révolution verte le message clair limpide que nous ont adressé les Français et singulièrement le peuple de Gauche nous serions bien inspirés de l’entendre car les électeurs 
sont tenaces lorsque ils vous disent une chose et que vous feignez de ne pas l’entendre eh bien
 ils répètent plus fort ne nous mettons pas dans cette situation au mois de mai pour les 
européennes l’année prochaine pour les régionales et en 2017 pour la présidentielle."
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