samedi 5 octobre 2013

7. Si vous tenez à votre réputation de diplômé en bien-pensence, les clics, ici, vous ferons perdre votre diplôme.


A M A Z O N . fr    
Attention, sujet tabou, livre bientôt interdit.

A M A Z O N . fr   
Attention, sujet tabou, livre interdit sauf sous le manteau.

A M A Z O N . fr   
Attention, sujet tabou, mot interdit.

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Ces livres-là, vous pouvez toujours courir pour les trouver dans les magasins d'état
peu achalandés ou carrément en pénurie, et dans la ligne du parti, et subventionnés.
Enfin quand je dis courir ...
personnellement, depuis que je ne peux presque plus marcher,
n'ayant pas de voiture et n'aimant pas emmerder mon monde,
je ne vais plus dans les magasins, d'état ou autre.
Mais grâce à Amazon je peux faire les rayons, avoir accès à quasiment tout ce qui s'écrit,
et notamment en livre de poche parce que, en plus, j'ai peu de moyens.
Quant aux conseils, non seulement j'en bénéficie à la pelle, mais je peux moi-même en donner.
Et d'autres choses encore, par exemple sur la liseuse, ou sur l'aide indirecte pour mon travail,
ou sur l'absolue ignaritude de politiques qui se font tout offrir gracieusement, dont les livres,
qu'ils ne lisent pas d'ailleurs, à peine s'ils en écoutent le pitch, et juste pour savoir si l'auteur
est à foutre au goulag ou s'il faut juste attendre qu'il dérape, ce qui ne manquera pas d'arriver.
Amazon, pour moi, ce n'est même pas une question de choix, mais de survie intellectuelle.
Je suis fatiguée d'être attaquée pour ce que je suis,
à travers les actes d'un pouvoir qui ne possède que deux ou trois idées
piquées aux russes des temps soviétiques et aux américains les plus cons.

Salut Nicolas,
je suis descendue du train et ne suis pas prête d'y remonter.
Je vais me tenir sur le quai, avec ma pancarte du Parti des Abstentionnistes Actifs.

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mardi 1 octobre 2013

6. Sur le front de Mickaïl Gorbatchev il n'y a pas de tâche de VIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . et la PSYCHANALYSE n'existe pas.


Vin   psychanalyse   vin   psychanalyse   vin   psychanalyse   vin   psychanalyse 
vin   psychanalyse   vin   psychanalyse   vin   psychanalyse   vin    psychanalyse 
vin   psychanalyse    vin    psychanalyse    vin    psychanalyse    vin    psychanalyse
 vin    psychanalyse   vin   psychanalyse    vin    psychanalyse     vin 
psychanalyse  vin   psychanalyse   vin   psychanalyse   vin   psychanalyse   vin  
 psychanalyse      vin      psychanalyse  


Je n'évoque pas Mickaïl Gorbatchev par hasard, bien sûr, 
mais parce que concernant le traitement des images, et surtout le traitement des mots,
l'empire stalinien, avec sa police de la pensée,  s'est particulièrement distingué :
ainsi fait partie de la discrimination, l'exclusion, l'élimination programmée des gêneurs,
la mise hors la loi des mots qui les évoquent.
En ce moment, dans les discours officiels 
le mot vin et la sorcière psychanalyse sont effacés.

Ce qu'en dit l'historienne Laure Murat dans sa lecture du texte du 3ème plan autisme :
"alors que les mots "comportementalisme",  "cognitivisme", sont nombre de fois répétés, 
(la palme au mot "HAS" -Hautautorité Hautautorité- écrit 108 fois !)
les mots " psychanalyse " et " psychothérapie " ne sont pas une seule fois utilisés
Pour les rédacteurs ce qui n'est pas nommé ... n'existerait pas

D'autre part le 4ème week-end de septembre est désormais Fête de la Gastronomie,
occasion de mettre en lumière produits, métiers, savoir-faire de la gastronomie.
Une grande "fête populaire" qui vous propose de multiplier partout en France, 
autour des valeurs du partage et du vivre ensemble,  
les découvertes et les rencontres autour de notre patrimoine culinaire : banquets,
repas, dégustations, découvertes de produits, présentation des métiers, visites…

Ce qu'en dit Nicolas de Rouyn sur le blog "bon-vivants" :

La gastronomie arrangée par la pauvre ministre Pinel et ses acolytes 
est une cuisine immangeable, une vieille sauce à base d’hypocrisie et d’idéologie. 
Encore une fois la «Fête» de la gastronomie s’est avancée sans que jamais
les trois petites lettres qui composent le mot vin n’aient été imprimées.
Surfant sur les bons sentiments, le politiquement correct, elle se tortille,
pour surtout ne pas écrire le mot « vin ».
... Voilà les projets cinglés qui commencent à s’empiler dangereusement : 
interdire le vin sur internet, 
mettre un message sanitaire sur les étiquettes de bouteilles comme pour les cigarettes, 
surtaxer le vin, harceler le vigneron via l’administration .. 
bref traiter le vin comme du poison
ceux qui le font et ceux qui le vendent comme des dealers
et ceux qui en parlent comme des dissidents nord-coréens. (…)
Qui a intérêt à ça ? 
Les marchands de bière et de vodka ? 
Les producteurs d’anxiolytiques 
qui ont fait des Français les champions du monde de la consommation de psychotropes ? 
Mais les pots de vin, qui les ramasse ?..

La loi de Santé publique est sur les rails...

un très bel article de Philippe Solers  Le vin rend noble.








vendredi 13 septembre 2013

Enfants, école, et souffrance, parfois. Avec A. Cordié, F. Dolto, S. Baruk.




En faisant une recherche via Google "Images" je suis tombée sur cette couverture
du livre d'Annie Cordié : LES CANCRES N'EXISTENT PAS.
Je me souviens avoir trouvé cet essai plus qu'intéressant, bien en accord avec mes idées.
Annie Cordié devait y faire preuve de ce que j'aime trouver chez Françoise Dolto,
concernant les enfants dans les difficultés d'apprentissage.

Je ne sais pas où j'ai mis ce livre.
Alors en attendant, et en ces temps de rentrée des classes j'en fais quand même la publicité.
Il pourrait être le point de départ d'une rubrique sur les difficultés d'apprentissage ?
dire des choses là-dessus, sous l'éclairage de la psychanalyse, et avec l'aide
d'Annie Cordié et de Françoise Dolto. Et Stella Baruk, aussi, tiens.

Par quoi commencer ? Par là où les choses font mal :
par la détresse des enfants qui ont mal l'école, la détresse des parents qui ont mal à leur enfant.
Trois rencontres me viennent à l'esprit,
rencontres avec un garçon de 14 ans, une fille de 12 ans, un garçon de 7 ans.
Et des mots, aussi, lourds de représentations, et aussi d'absence de représentations :
"notes", "niveau", "programme", par exemple.

Vendredi 4 octobre.
Depuis que j'ai écrit cet article de blog, diverses associations me sont venue à l'esprit,
et notamment suite à une pensée concernant ma première rencontre avec Françoise Dolto.
Ce n'était pas avec elle en personne, mais avec sa voix, et plus précisément avec son dire.
Le souvenir, qui consiste en une courte séquence (dans une voiture, Dolto parle à la radio,
je fais une remarque. Fin), fait partie de ceux que j'évoque facilement et se résume à :
"la première fois que j'ai entendu Dolto je me suis dit mais qu'est-ce qu'elle raconte 
cette bonne femme ? Fermez le ban. Cela a toujours à voir avec ce fait qu'on "accroche"
pas toujours au dire ou à l'écrit d'un auteur qu'on aborde pour la première fois.
Il se trouve qu'aujourd'hui, le fait de "voir" la séquence comme habituellement, très nette,
circonscrite à quelques mots mais qui prenaient toute la place,
cette séquence laisse place à une interrogation sur d'autres points jamais questionnés
de la configuration des lieux et des personnages présents.
Et si subitement je questionne la séquence, c'est parce que deux idées viennent s'immiscer, là,
viennent "au jour" en même temps (c'est cela qu'on appelle "associer"), qui concernent :
un rêve raconté en séance, pas n'importe lequel, et le destin de ma mère.

De puissants projecteurs ont toujours éclairé ce souvenir.
C'était le souvenir de "ma première rencontre avec Françoise Dolto" toujours raconté
sous l'angle "voilà ce que j'ai pe pensé d'elle la première fois que je l'ai entendue".
Un des projecteurs s'est éteint, et la scène a un tout autre aspect.
Ce qui la fait consister, c'est son décor :
nous sommes en voiture, je ne sais pas qui conduit.

                                                                   (à suivre, quand j'aurai mis un peu d'ordre)


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mardi 3 septembre 2013

Portrait de groupe avec .......





Premier jalon : gros plan.
Cette photo qui est au premier abord, pour nous, terriblement "vieillotte"
réunit pourtant des êtres habités par une pensée formidablement révolutionnaire,
à la fécondité inépuisable, car elle vivra tant que vivrons les hommes.
Au septième paragraphe, qui commence par "Le troisième eut lieu à Weimar"
Freud évoque l'événement immortalisé par cette photo de groupe.

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1 er octobre 2013 :

A la faveur d'une autre recherche, qui concerne la logique totalitaire du discours politique actuel,
je suis arrivée, de clic en clic, sur ce site ** où je lis cet article sur des femmes qui comptent.

Une vraie trouvaille !
d'abord concernant  le vin  j'y puise de quoi étayer ma réflexion sur le discours politique totalitaire,
mais aussi, il y a dans cet article sur des femmes qui comptent,
quelque chose en rapport avec le portrait de groupe avec femmes  ci-dessus.







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samedi 3 août 2013

4. .. Fiamma Luzzati .. son avventura, et les rêves des femmes.




Une femme pour une chose, pas la même femme pour une autre chose.
Il y a quelques dizaines d'années, pas si longtemps, donc, il y avait mamans ou putains, point.
Vierge ou Pécheresse c'est exactement du même tonneau, je dirais même dans le droit fil,
de même qu'aujourd'hui emburquée ou pute pour certains.
Cela permet à certains acheteurs de trier entre la bonne marchandise et les fruits pourris.
L'étiquette est dans l'esprit des étiqueteurs, qui trouvent cela commode à tous points de vue.

Pourtant mon être-femme à moi, par exemple, intègre que j'ai une tête, et un ventre, et que,
même s'il y a entre les deux des interférences, même si je ne fais pas les mêmes choses avec,
je tiens à l'expression des deux, je tiens à en user à ma façon, compte-tenu de l'autre et de la loi.
J'ai des bras aussi, ce que j'en fais étant strictement hétérogène à ce que je fais de mon ventre.
D'aucuns affirment que bras et ventres de femmes c'est du pareil au même.
Je n'en finit pas, quant à moi, de méditer sur cette "pensée" de l'année.
De l'année ? du millénaire, oui, et des siècles des siècles, même.
D'une catégorisation radicaliste à une indifférenciation dissolvante,
mais toujours, toujours, le même épinglage : sans nuance.

Revenons à nos femmes du dessin, à notre mère de famille croisant une intellectuelle.
De notre mère poule aux yeux grands ouverts qui doit contenir tout son monde sous son regard,
au risque qu'il se perde, à notre intellectuelle qui ne le voit pas, plongée qu'elle est, momentanément,
dans son coffre-à-mots, bien utile aussi pour le penser, ce monde. C'est la typologie en général,
la réduction des femmes à 2 types suggérée par le dessin** qui m'a donné l'idée de cet article.
La mère de famille ou La intellectuelle .. Lafemme-ceci ou Lafemme-cela ..
Alors qu'existe en une seule, en même temps ou successivement, être-ceci et être-cela.
Ventre des femmes, cerveau des femmes, bras des femmes, rêves des femmes ..

C'est pour cela que j'aime Jacques Lacan et Bruno Bettelheim,
en tout cas des choses qu'ils ont dites :

Jacques Lacan avec "LA femme n'existe pas" a asséné qu'on ne peut pas dire que LA femme
est exclusivement-ceci ou exclusivement-cela, que LAFemme, produit imaginaire, n'existe pas,
mais qu'existent les femmes, avec leurs points communs et leurs irréductibles différences.
A ce sujet je parlerai un jour d'un livre d'Antoinette Fouques où, emportée par son discours
d'être-féministe, fait à ce sujet un monumental contresens, formidablement signifiant.

Et Bettelheim, quand il analyse les Mères telles que décrites dans les contes de fées,
et nous explique que la mère toute-bonne et la mère toute-mauvaise n'existent pas dans la réalité,
qu'il s'agit d'une catégorisation imaginaire passagère nécessaire à l'enfant
qui construit son psychisme : il y a une courte étape, quand il s'aperçoit que sa maman toute-bonne
lui refuse certaines satisfactions, où il ne peut concevoir que ce soit la même personne.
Alors, imaginairement, il opère une sorte de clivage, il imagine que "ce n'est pas la même".
C'est une opération psychique obligée, un mécanisme qui va lui permettre d'intégrer la réalité :
que c'est la même maman qui, en même temps, est toute-bonne, et ne permet pas tout.
C'est un élément du développement de la capacité à distinguer les registres différents
 que sont l'imaginaire, le réel, et le symbolique.

Différenciation qui s'appliquera aux papas, bien sûr, puisque "Père" se décline en trois fonctions :
le père dans sa fonction imaginaire, dans sa fonction réelle, dans sa fonction symbolique.


J'ai vu un très beau film, où évolue un adolescent qui réussit, grâce à son entourage,
la différenciation -un moment perturbée- des registres Imaginaire/Réel/Symbolique.
Le père Imaginaire, c'est une image de père, forgée à partir de ce qui traîne dans les discours,
père rêvé, embelli, père de cinéma intérieur.
Le père Symbolique n'est pas non plus une personne, c'est une fonction assumée,
assumée psychiquement par l'homme qui a donné la vie.
Et le père Réel c'est le papa du quotidien, la personne à qui on a affaire dans la réalité.

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