lundi 5 novembre 2012

11 ème séance : Des clefs .. si ça peut servir à ouvrir quelque chose ..





Sous le titre "Les clefs de la psychanalyse"
Patrick Valas nous met en ligne cet entretien de Madeleine Chapsal avec Jacques Lacan,
paru dans L'express en mai 1957.
http://www.valas.fr/Jacques-Lacan-Les-clefs-de-la-psychanalyse,181


Cet entretien figure, avec d'autres, dans "Envoyez la petite musique"
http://www.livredepoche.com/envoyez-la-petite-musique-madeleine-chapsal-9782253044703



J'ai tapé "clefs" sur Googgle pour trouver de quoi illustrer "Les clefs de la psychanalyse"
en pensant à l'objet clef, et voilà que s'est ouverte une page entière de clefs .. musicales !
Quoi de mieux pour illustrer le lien entre l'article de Valas et le livre de Chapsal ?

Il y a mieux : une bannière de solfège.
Je ne connaissais pas cela, une sorte de blason, qui réunit des éléments de l'écriture musicale
et les lettres de notre alphabet, de nos écritures.
En pensant à la place centrale que tient l'écriture dans la psychanalyse,
(le symptôme, notre musique intime, apparaît comme ce qui demande à être écrit)
je trouve que cette bannière a sa place ici.




http://www.irisenterprises.net/mbanner.html


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vendredi 26 octobre 2012

10 ème séance : Les indices se mettent à pulluler.








Les indices se mettent à pulluler .. 
à un point tel que je décide de changer le fond du blog.
Ainsi, plus d'un an après avoir décidé de titrer "Divan, fauteuil et gargoulette",
plus d'un an après avoir dit que je m'expliquerai sur "gargoulette" ...
.. sans pouvoir le faire,

je trouve ces images de pot et figurines en terre cuite qui me permettent de faire un lien.
Gargoulette .. soupière .. terre cuite .. femme ..




                Figurine en terre cuite : Attis dansant, Macédoine, IIIe s. av. J.-C ; (vers 250 av. J.-C.), 
                                                             (RMN/Hervé Lewandowski)

mardi 23 octobre 2012

Histoire du blog


Finalement ce blog est un exercice, aussi.
Quand je m'en suis aperçue j'ai modifié son titre,
passant de "Divan, fauteuil et gargoulette ... un passage vers la psychanalyse",
à "Divan, fauteuil et gargoulette .... .... et passe."
Puis cela s'est précisé pour moi d'une façon assez radicale pendant l'élaboration du 20 ème message
de la rubrique "séance après séance",
avec une précipitation à la faveur de l'élaboration qui a suivi,
dont les 21 et 22 èmes messages portent la trace.
J'en suis là, depuis.
Depuis que j'ai -me suis- posé la question du temps, qui serait venu, d"animer les pierres".


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  Le message qui s'affiche à l'ouverture du blog est le dernier message en date.

Il peut faire partie d'une rubrique libellée, par exemple "SEANCE APRES SEANCE"
alors il est la suite, par association d'idées, du message précédent  à quoi quelque chose le lie.
 Dans ce cas il n'est pas uniquement le compte rendu d'une idée prise dans l'environnement,
il fait partie intégrante d'une élaboration commencée en Août 2011,
quand j'ai décidé d'appeler "Divan, fauteuil et gargoulette" un champ ouvert d'élaboration
 autour d'une possible transmission du fait psychanalytique.
               
  De temps en temps un message non numéroté fait coupure dans cette suite :
le fil de cette élaboration s'interrompt pour laisser place à autre chose, venu de l'extérieur : 

    LE SEMINAIRE DE LACAN, que je restitue suivant ma propre lecture, pas exempte d'erreurs.
Dans la future rubrique "Lire Freud", j'expliquerai ce que cela veut dire.
LECTURES choisies, au nombre de quatre : Comment les neurosciences démontrent la psychanalyse 
et Le dénouement d'une analyse de Gérard Pommier,  Quartier Lacan un recueil de témoignages,
et Psychanalyse des contes de fées de Bruno Bettelheim.
on peut y accéder directement en cliquant sur les images dans la colonne de droite.


 Dans la colonne de droite, sous la rubrique REMINISCENCES, se trouvent deux images. 
Elles ont  un rapport avec cet "objet psychanalytique" à identifier, de séance en séance.

D'autres liens renvoient aux sites de Liliane Fainsilber et Martine Fouré , 
parce que j'aime leur manière d'introduire à la psychanalyse, 
et à Lexilogos à quoi je me réfère sans cesse pour l'utilisation des mots.


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samedi 20 octobre 2012

9 ème séance : Ceci est un indice.




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Un indice, une trace.
Une image qui semble s'inscrire dans quelque chose d'entendu, ou vu, ou connu.
Ou un mot, un signifiant qui tout à coup fait boucle avec d'autres mots, d'autres images.
A des titres divers,
ma rencontre avec cette image est à ranger dans cette catégorie du "connu".
Et dans le blog en particulier,
elle est à placer directement à la suite de trois des messages :
"Je reviendrai" (1), "1re variation, soupière .."(2), et "Panne ou peine" (4).
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http://commons.wikimedia.org/wiki/File:2_Majapahit_Terracotta_pot_2_xith_top.JPG


mercredi 19 septembre 2012

2. Tornade médiatique, violence politique.

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2. Tornade médiatique, violence politique, septembre 2012.
1. Société civile et mariage homosexuel, juillet 2012.
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Je ne connaissais pas Richard Millet, avant l'emballement médiatique.
Je me suis méfiée de l'emballement : la troupe qui monte au créneau pour lyncher l'homme
est trop pressée de s'en distancier, le rabaisse trop et trop vite,
c'est une  frénésie qui fait symptôme.
Il y a là, pour moi, deux questions :
comment cet homme fait-il l'apologie d'un meurtrier ? Que vise le groupe d'accusateurs ?

On entend dire, et on lit "Richard Millet fait l'éloge de Breivik" "Millet fait l'apologie de Breivik"
J'ai téléchargé son essai.
Voilà ce que j'en dis :

1/     L'essai intitulé " Eloge littéraire d'Anders Breivik" est la troisième partie d'un essai littéraire
qui en comporte trois, chacune avec un titre et publiées successivement.
Millet commence avec "De l'antiracisme comme terreur littéraire" : c'est un pamphlet,
c'est le cri "de l'indigène constatant son devenir minoritaire devant le conditionnement antiraciste",
un conditionnement qui succède à la "maladie nazie" et à la "névrose communiste"*
La deuxième partie est titrée "Langue fantôme" : iy développe SA THESE sur les effets, 
dans la littérature contemporaine, de ce conditionnement qui affecte la production littéraire.
Il termine avec une troisième partie intitulée "Eloge littéraire d'Anders Breivik",
illustration de sa thèse sur le multiculturalisme forcé qui menace de tuer notre civilisation.
Rien à voir avec un hommage à Breivik.
C'est un "éloge littéraire" au sens qu'y est saluée cette concordance :
Breivik vient là incarner le symptôme qui illustre et confirme sa thèse sur notre civilisation.

2/     qu'est ce qui peut motiver une foule pour attaquer un seul ?
Ce sera pour une autre fois, avec Freud et "Psychologie des foules",
et avec Lacan sur le concept d'agressivité et de narcissisme.
Les liens ci-dessous renvoient à divers travaux ou chercheurs.



* je ne suis pas d'accord avec la terminologie mais j'ai décidé que je ne lui ferai aucun procès.
**. météorologie : nuage d'orage ..
*** S. Thibierge : psychologie individuelle et collective : mêmes lois ..
**** Colblog : les relations des hommes entre eux .